Akoya dans l'archipel Babel

Akoya

Les partenariats que noue Babel pour bâtir son agence en système d’archipel avancent bien. Après Viken Guzel et GZL, sa société de production d’image 3D, c’est dans un domaine diamétralement opposé que l’agence s’étire. C’est au tour d’Akoya Consulting de rejoindre la « communauté » dont le président de l’agence de stratégie et de communication indépendante prend 25%. Ce cabinet de conseil en stratégie spécialiste de la gestion et de la valorisation des actifs immatériels est né en 2010 de la rencontre de trois ingénieurs, Vincent Barat, Jocelyn Muret et Antoine Aubois.

Sa vocation (exprimée par des ingénieurs, au look et au parler d’ingénieurs) ? Aider les entreprises à placer les actifs immatériels au cœur de leur stratégie de développement au travers de trois offres : Transaction Services (préparer au mieux une levée de fonds, une cession, un partenariat en valorisant un ou plusieurs actifs immatériels stratégiques, et en dépassant les logiques purement comptables) ; Business Analysis - Performance (piloter la performance avec une logique d’investissement et retour sur investissements sur des actifs immatériels clefs : capital humain…) et enfin Business Analysis - Innovation (trouver de nouveaux relais de croissance ou de nouveaux marchés en exploitant les « inactifs » immatériels). Depuis sa création, Akoya Consulting intervient aussi bien auprès de structures publiques (Ministère du redressement productif, Ministère de la culture et de la communication, DGCIS), de grands comptes (Sanofi, SNCF, Malakoff Médéric) que de pépites en forte croissance (Coyote, faberNovel, Corthay). Tout en continuant à développer leur activité, les trois comparses s’installeront dans les locaux de l’agence Babel début avril.



Synergie, synergie et synergie



Jocelyn Muret, président d’Akoya, estime que, « en phase sur notre vision des entreprises et des défis qu’elles rencontrent notamment en termes de gestion de leurs actifs immatériels, les deux structures pourront ainsi bénéficier de synergies sur leurs métiers respectifs. » Quant à Babel, elle s’étend tant en termes de locaux – 3000 m2 désormais – que de collaborateurs -160 personnes dont 10 associés -, mais on devrait s’arrêter là. La dernière arrivée en date est toute récente, celle de Marion Combaluzier, jusqu'alors directrice générale de Textuel La Mine, propulsée associée et directrice de l’activité contenus. Pour mener à bien son projet de « repousser les frontières de ses métiers, réinventer la communication et entretenir de nouvelles relations avec les artistes », Laurent Habib qui se sent « à la tête d’un énorme laboratoire de recherche » est presque fin prêt. Il a mené 8 fusions, agrégeant Ligaris, L’Agence ou encore Plan Créatif mais à perdu Ministère au passage. Manque donc une brique CRM/Digital.

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