IPSOS : CA en recul de 1,4%, à 427,9 M€ au 3ème trimestre

Le groupe Ipsos a vu son chiffre d'affaires reculer de 1,4% à 427,9 millions d'euros au troisième trimestre, ce qu'il a mis sur le compte d'une transformation interne en cours et de l'acquisition de divisions de l'institut allemand GfK. "L'activité d'Ipsos au troisième trimestre est moins forte qu'attendue", constate le communiqué publié jeudi. Les chiffres publiés pâtissent aussi de la comparaison avec le même trimestre en 2017, qui avait été le "meilleur de l'année". Ipsos s'est lancé le 1er juillet dans une réorganisation baptisée "Total Understanding" (compréhension totale), qui implique des évolutions des métiers et des tâches. "L'attention portée aux sujets internes a, très vraisemblablement, conduit de façon temporaire à moins de présence auprès des clients et donc, in fine, à une activité commerciale moins soutenue que souhaitée", commente le groupe. Autre événement non récurrent, Ipsos avait annoncé fin juillet l'acquisition de quatre divisions de services d'études de l'institut allemand GfK. L'opération a été finalisée début octobre, pour 105 millions d'euros. Sur ce trimestre, le rachat a représenté une "seconde distraction", qui a "éloigné de nombreux dirigeants et cadres d'Ipsos de leur activité habituelle". Le groupe prévoit par ailleurs d'autres transactions, "qui seront annoncées dans les semaines prochaines". Sur les neuf mois écoulés, le chiffre d'affaires baisse de 4,3% à 1,214 milliard d'euros. La croissance organique s'établit à 1%, "soit légèrement moins que prévu puisqu'Ipsos estimait en début d'exercice pouvoir croître, sur une base comparable, dans une fourchette comprise entre 2 et 3%", détaille le groupe. Ipsos enregistre une progression en Asie-Pacifique (1,9% de croissance sur les 9 mois, soit 6,5% en croissance organique), portée "notamment par d'excellentes performances en Chine et en Inde". En Europe, Moyen-Orient et Afrique l'activité diminue de 2,5% (+0,5% en organique). Les Amériques "sont la zone la moins satisfaisante" avec une chute de 9,2% (-1% en organique). Pour la fin de l'année, Ipsos prend en compte "la persistance des changements dans le marché des études" et "les effets toujours perceptibles" de la réorganisation interne et de l'intégration des équipes de GfK. "Ipsos anticipe un quatrième trimestre meilleur que le troisième trimestre même s'il paraît compliqué de modifier en profondeur, sur une période de trois mois, les résultats enregistrés sur neuf mois", conclut-il. Le groupe doit détailler ses prévisions pour les années à venir lors d'une "journée investisseurs" le 7 novembre.

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