Publicis analyse l’Europe et la crise

levy

Comment l'Europe sortira-t-elle de la crise ? En sortira-t-elle un jour ? Qui sera renforcé ou au contraire affaibli par les épreuves traversées ? Pour répondre à bien des questions sur le sujet, Publicis Groupe met en place un dispositif d'étude européen, reposant sur deux enquêtes complémentaires réalisées parallèlement : une enquête quantitative menée par Ipsos/CGI et diligentée dans six pays de l’Union Européenne (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne et Pologne) et une enquête qualitative online menée par FreeThinking, le laboratoire d'études collaboratives de Publicis Consultants, auprès de 5 communautés en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.

Les conclusions sont sans appel. Comme le commente Maurice Lévy, président du directoire de Publicis Groupe, «oui, les effets de la crise sont profonds, cruels, et tout, sauf momentanés. En regard de l’état de désenchantement auquel nous sommes parvenus, nourri de défiance, de souffrances multiples, de désengagement, de colère, le travail de reconstruction qui est devant nous, responsables institutionnels, politiques, économiques, sociaux, est immense. Ne pas le voir, ou le sous-estimer, serait condamnable. Notre responsabilité propre, à nous chefs d’entreprise, est d’autant plus grande que, finalement, les gens nous reconnaissent un rôle essentiel dans la sortie de crise. Jamais notre exigence de réinvention n’a été si grande ainsi que notre devoir devant l’emploi ». Pour le patron du groupe, il appartient aussi d’anticiper de profondes évolutions en germe chez les consommateurs. « les recettes d’autrefois ne suffiront plus. Nous devons trouver des réponses dans l’innovation, l’inventivité et un marketing plus adapté. Plus près de nous, on constate que les Français sont les plus pessimistes car lucides sur le fait que les vraies réformes n’ont pas encore eu lieu et inquiets d’un avenir qui ne se dessine pas. » Et d’espérer que la peur de cet avenir sombre va inspirer les décideurs à cesser de s’illusionner sur une croissance à crédit, une dette galopante et s’attaquer de façon déterminée aux réformes structurelles et à la dépense publique pour permettre une croissance saine, solide et durable, seule capable d’assurer l’avenir des Européens.

À lire aussi

Filtrer par