Publicis se dit victime d’une tentative de déstabilisation

Publicis, a annoncé mardi soir vouloir saisir l’Autorité des marchés financiers (AMF), se disant victime d’une tentative de déstabilisation après la diffusion d’un courrier l’accusant d’avoir surestimé la croissance de ses revenus en 2016 et 2017. Dans un communiqué, le numéro trois mondial de la publicité "conteste formellement ces accusations. L’auteur de ce courrier se fonde sur une interprétation erronée des normes comptables dans l’unique but de jeter un trouble sur la réalité des chiffres de Publicis", écrit-il. Publicis a ainsi "saisi l’AMF de ces faits et étudie par ailleurs les éventuelles suites judiciaires à donner à cette tentative de déstabilisation", poursuit-il. Pour le deuxième semestre 2017, Publicis anticipe "une amélioration de la croissance organique par rapport à celle enregistrée au premier semestre" qui s’était établie à -0,2 %", avait indiqué le groupe de communication en octobre dernier, en termes de perspectives. Publicis était tombé dans le rouge en 2016 avec une perte nette de 527 millions à cause de la dépréciation de la valeur de sa branche américaine Publicis. Sapient. Au quatrième trimestre, son chiffre d’affaires avait reculé de 2,5 % (idem en organique) à 2,67 milliards d’euros sous l’effet de pertes de contrats notamment en Amérique du Nord.

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