Facebook s’explique sur ses règles de publication et ouvre des recours

Facebook publie pour la première fois les règles utilisées pour décider ce qui est autorisé ou pas sur le réseau social. À cette occasion, Facebook élargit le processus de recours aux contenus individuels. Dans un communiqué, Monika Bickert, directrice de la politique de gestion des contenus de Facebook,
explique que le groupe a décidé de publier ces directives « pour deux raisons ». « Premièrement, elles aideront chacun à comprendre où nous plaçons la limite sur les questions complexes ou nuancées. Deuxièmement, en fournissant ces détails, il est plus facile pour tout le monde, y compris les experts dans différents domaines, de nous faire part de leurs observations, afin que nous puissions améliorer ces directives — ainsi que les décisions que nous prenons — au fil du temps », écrit la responsable de Facebook. L’équipe chargée de ce travail, répartie en 11 bureaux à travers le monde comprend "des experts spécialisés dans des domaines tels que le terrorisme, l’incitation à la haine ou la protection de l’enfance". Outre le facteur humain, Facebook utilise "une combinaison d’intelligence artificielle et de signalement de notre communauté d’utilisateurs pour identifier les messages, images ou autres contenus susceptibles de violer les Standards de la Communauté". Les signalements sont examinés une équipe de plus de 7 500 vérificateurs de contenu, un chiffre en augmentation de 40 % par rapport à la même période l’an dernier, selon le communiqué. "Un autre défi consiste à appliquer avec précision nos politiques aux contenus qui nous a été signalée. Dans certains cas, nous commettons des erreurs parce que nos politiques ne sont pas suffisamment claires pour nos vérificateurs de contenu  lorsque c’est le cas, nous nous efforçons de combler ces lacunes. Nous commettons parfois des erreurs car nos processus font appel à des individus, et chacun sait que l’erreur est humaine", souligne Monika Bickert. En ce cas, Facebook va donner aux utilisateurs "la possibilité de faire appel" de ses décisions. "Dans un premier temps, nous allons lancer des procédures de recours pour les messages qui ont été retirés pour cause de nudité ou d’activité sexuelle, d’incitation à la haine et à la violence", annonce le réseau. Facebook s’engage à ce qu’une personne examine la requête et à rétablir le contenu en cas d’erreur.

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