La Ligue 1 se lance dans le e-sport et veut le médiatiser

L’ambition est claire, affichée : faire de la Ligue 1 de football « un produit, un spectacle, un business ». C’est dans ce cadre que la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi son arrivée dans l’univers du e-sport avec la conclusion d’un partenariat avec Electronic Arts, éditeur du célèbre jeu FIFA. Le nouveau duo lance en effet la première édition d’e-Ligue 1, le premier championnat de France de e-sport sur le jeu FIFA 17. « Il faut que la marque Ligue 1 se déploie sur d’autres territoires marketing et sportifs », a ainsi martelé le directeur général exécutif de la LFP Didier Quillot. En ligne de mire pour la LFP, la volonté conjuguée de faire participer les clubs de Ligue 1 à des animations mais aussi de générer des revenus additionnels tout en œuvrant à la hausse de son audience et de sa notoriété. Dès le 7 novembre prochain, via une plateforme dédiée, les futurs participants pourront s’inscrire et sélectionner leurs joueurs de Ligue 1 selon le mode de jeu FIFA Ultimate Team (FUT). Pour cette première saison d’e-Ligue 1, trois temps forts : un « Tournoi d’Hiver » de novembre 2016 à janvier 2017  un « Tournoi de Printemps » de février à mars 2017  des « Play-Offs » en mai 2017 qui permettront de décerner le titre de champion de France de e-Ligue 1. Le champion de France étant dès lors qualifié d’office pour un futur Tournoi européen qui opposerait des Ligues dont les noms devraient être annoncés « dans les semaines qui viennent », indique Mathieu Ficot, directeur du développement économique de la LFP. Un tournoi européen qui mènerait ensuite vers un tournoi mondial.

Une consultation média en cours

Pour l’heure, afin d’assurer la diffusion des Play-Offs et des grands moments de la e-Ligue 1 tout au long de la saison, la LFP a indiqué qu’elle venait de lancer une consultation média auprès « de tous les opérateurs en clair, crypté et Télécom », explique M. Quillot, afin d’attribuer les droits d’exploitation audiovisuelle de la compétition ainsi que plusieurs avantages marketing. Un choix qui devrait se faire « dès octobre », assure Didier Quillot.

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