Le CNnum (enfin) en ordre de marche

Après bien des turbulences ces derniers mois et sa mise en sommeil, le Conseil national du numérique (CNnum) renait de ses cendres par la grâce d’un décret en date du 29 mai dernier, signé de la main du Premier ministre Edouard Philippe, qui nomme 30 nouveaux membres sous la présidence de Salwa Toko et de la vice-présidence de Gilles Babinet, ancien président de l’instance. Un CNnum composé de 10 représentants de l’économie numérique, 10 représentants du monde de la recherche et 10 représentants engagés dans le développement du numérique dans la société. Côté chantiers à venir et axes de travail, une l’Assemblée plénière du 4 juillet a acté sa volonté de « proposer des recommandations afin de poser des règles de régulation pérennes et adaptées aux nouvelles réalités du numérique ». Prenant acte, les membres du CNnum vont donc travailler « activement » au lancement des États généraux des nouvelles régulations numériques annoncé par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique après du Premier ministre. Ils ont en outre décidé de travailler sur une dizaine de sujets au cours des deux prochaines années parmi lesquels la transition écologique, la mixité, l’inclusion, l’éducation, la ruralité ou encore la transformation numérique de l’action publique. « Le CNNum va également pleinement jouer son rôle d'interface entre les pouvoirs publics et les écosystèmes numériques et plus largement tous les citoyens intéressés par le numérique en lançant prochainement un forum du numérique », annonce Salwa Toko.

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