Le digital n’échappe pas au tassement

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Selon le baromètre Capgemini pour l'iAB et le SRI, les dépenses publicitaires sur internet ont progressé de 6% au premier semestre 2012. Jusqu’à présent épargné, le digital est rattrapé par la crise. C’est le principal enseignement du baromètre de l'Interactive Advertising Bureau France (IAB) et du Syndicat des régies Internet (SRI) réalisé par Capgemini Consulting qui était rendu public hier.

Selon lui, les dépenses publicitaires nettes des annonceurs sur internet ont progressé de 6% au premier semestre 2012, une croissance en ralentissement par rapport à 2011. Après une croissance annuelle de 7,6% en 2011, c'est néanmoins sur une progression de 8% en 2012 que l’édition précédente du baromètre avait tablé en début d'année. " Un ralentissement certes, mais une performance toutefois dans un marché publicitaire atone et un contexte macroéconomique difficile ", a résumé Jérôme Bourgeais, vice-président  de Capgemini Consulting. « Le début d'année a été relativement difficile, avec des annonceurs qui ont privilégié des comportements tournés vers la performance et qui n'hésitent pas à couper ou geler les budgets. Par ailleurs, les élections ont favorisé la prudence ou l'attentisme ». Il poursuit en précisant "qu’au deuxième semestre, "la reprise de la croissance des investissements online est attendue, mais non sécurisée, et nous prévoyons au total 6% de croissance annuelle, soit un marché de 2,726 milliards en raison du contexte économique peu porteur et morose, et de la révision de la croissance" en France. Dans le détail des investissements en ligne, ce sont les moteurs de recherche qui ont repris le leadership en croissance, le segment gagnant 7% de dépenses supplémentaires sur un an. La publicité graphique (bannières, vidéo) a progressé de 6%, «portée par la vidéo, les opérations spéciales et les réseaux sociaux», selon l'Observatoire. Enfin, le mobile a bondi de 20%: les annonceurs continuent de rattraper l'écart entre les audiences (30 à 40% du web sur le mobile) et les investissements (4% de la publicité en ligne).

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