Habemus ministri

Nous avons donc une ministre. Cette semaine, une dizaine de mois après la nomination du gouvernement, le secteur de la communication a eu la confirmation qu’il y avait un ministre rue de Valois. Une vraie bonne nouvelle. Certains – dont moi — s’inquiétaient. Mais non. Il a fallu que Canal+ coupe les images de TF1 à ses abonnés pour que le réveil sonne et que Françoise Nyssen tape du poing sur la table. Enfin pas trop fort quand même et après que le CSA et l’Arcep ont averti les protagonistes de cette "négociation-commerciale-entre-deux-sociétés-privées-dans-laquelle-l’Etat-n'a-pas-à-intervenir" (à prononcer d’une traite sans respirer) qu’ils frôlaient dangereusement les limites du droit à l’information. À voir la réaction immédiate de Canal+, il semble que la parole de l’Etat ait pourtant un certain poids. Deuxième bonne nouvelle. On peut donc s’attendre à ce que des positions fortes soient prises sur la crise à Presstalis, l’affaiblissement des médias historiques face aux GAFA, l’automatisation des médias… Des dossiers que l’on peut qualifier sans risque de fondamentaux pour le fonctionnement d’une société démocratique et qui par ailleurs ont un impact certain sur l’économie de notre pays. Et qu’il serait peut-être temps d’ouvrir maintenant qu’il y a de la lumière dans le ministère.

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