Plénitude provisoire

Il a dû être content, mardi dernier, Franck Riester. Les mains bien à plat sur son grand bureau, je l’imagine, enfin seul, apprécier pleinement la plénitude de sa fonction. "J’y suis". Sourire. Et il y est arrivé assez vite - 44 ans- même si la dernière semaine a été éprouvante. Françoise Nyssen lui a laissé les clés, expliqué que c’était dur, que les gens étaient méchants et qu’en plus la machine à café ne marchait plus, mais baste ! Tout cela n’est que broutilles et calembredaines, tout va bien. Pour le moment. Parce qu’à peine nommé, voilà que tous ceux qui depuis plus d’un an attendent que quelqu’un se penche sérieusement sur leurs problèmes, se manifestent. Attention, ils ne sont pas dans la rue. Juste dans les médias. Il y a tous les plaignants habituels mais cette fois-ci, il y a aussi du lourd. Faut-il qu’ils soient impatients, les boss de TF1 et de M6 pour répondre à une interview commune avec le Figaro. La liste des courses n’est pas super-originale : moins de réglementation pour les chaînes, plus pour les Gafa et tout ce qui y ressemble, pas de quoi faire tomber Riester de sa chaise. Et encore moins de son fauteuil de ministre, même si les tapis sont moelleux.

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