Alimentation : entre tendances émergentes et grand classicisme

A l’occasion du Sial, Nielsen s’est penché sur les comportements alimentaires des Français, et aux régimes suivis par ces derniers. L’enquête (1) révèle que 70% d’entre nous déclarent manger "de tout", tout en essayant de manger équilibré (73%). Les adeptes des régimes paléos, ayurvédiques, vegan etc… sont minoritaires. 6% des  sont cependant typés “conscience animale”. La moitié des répondants avouent surveiller ce qu’ils mangent.

Régimes

Si les régimes existent depuis longtemps pour des raisons médicales, (22%), allergies, diabète…ou pour surveiller son poids (42%), de nouvelles tendances commencent à se répandre. Au-delà du sans gluten, du sans lactose, des végétariens et vegans, 7% des Français suivent un régime ayurvédique, c’est-à-dire qu'ils considèrent que la nourriture est un aliment/médicament pour le corps et l'esprit. 3% ne mangent que des aliments crus, et 2% ont une alimentation paléolithique, mangeant beaucoup de végétaux non transformés et de protéines, et peu voire pas de céréales, légumes secs et produits laitiers. Pour Isabelle Kaiffer, directrice insights consommateurs chez Nielsen, "ces chiffres semblent certes petits, mais ils traduisent une peur face aux aliments transformés, et sont in fine une forme de protection face aux dangers perçus par ces foyers. Pour les industriels, les recommandations de bon sens, transparence, limitation du nombre d’ingrédients, traçabilité, origine sont la meilleure réponse aux attentes consommateurs".

Sept groupes selon la nutrition

L’étude a abouti à la définition d’une typologie en sept groupes. La photographie de la population face à la nutrition reste plutôt classique, les traditionnels et les conviviaux représentent 45% des ménages français et dominent encore les autres comportements alimentaires. Suivent les  "vite fait", adeptes du sans cuisine. Isabelle Kaiffer poursuit "il faut souligner que les bio-locaux, qui associent leur penchant pour les produits bio à l’achat de produits locaux, représentent déjà un foyer sur six, comme les vite-fait. La surprise vient également de ces 6% de Français pour qui le bien-être animal a une influence sur leur comportement d’achat alimentaire, les amenant à consommer moins de produits carnés et charcuterie".

 

 

(1) Méthodologie : Nielsen a réalisé une typologie consommateurs à partir d’une enquête en ligne auprès de plus de 9 700 foyers panélistes interrogés du 22 juin au 1er juillet 2018. Leurs réponses aux 25 questions ont été ensuite croisées avec leur comportement réel d’achat en magasin.

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