Deloitte : 10 tendances technologiques qui vont transformer les entreprises

Après avoir déceler « les 10 grandes tendances qui marqueront l’année 2014 » dans le secteur des technologies, médias et télécommunications (TMT), le cabinet Deloitte réitère avec « les 10 tendances technologiques qui transformeront les entreprises » dans les deux ans à venir, à partir de son étude « Tech Trends » intitulée pour cette nouvelle édition « Inspiring Disruption ». Pour l'occasion, Deloitte a ainsi dégagé 5 tendances de rupture et 5 tendances accélératrices. Les 10 tendances identifiées :

1. CIO as Venture Capitalist : s’inspirer du capital-risqueur pour transformer le métier. Pour accompagner les métiers dans leur évolution et innover, le directeur des systèmes d'informations (DSI) peut s’inspirer du capital-risqueur. Il doit gérer son portefeuille d’actifs SI en évaluant la création de valeur, le risque et le retour sur investissement. Cette approche se traduit de plus en plus par la conclusion de partenariats ou l’investissement dans des start-ups innovantes.

2. Cognitive Analytics : améliorer la prise de décision grâce à la technologie. Avec des besoins d’aide à la décision en temps-réel toujours plus grands, l’analyse cognitive peut aider les métiers à adresser des enjeux clés. Elle peut améliorer la fiabilité des prédictions et permettre d’automatiser certaines tâches pour gagner en efficience.

3. Industrialized Crowdsourcing : recourir à la force et l’intelligence des foules. Grâce aux technologies 2.0, les entreprises peuvent mobiliser le savoir, la créativité et le savoir-faire de tous. Cette externalisation distribuée à grande échelle peut permettre de répondre aussi bien à des besoins simples de collecte de données qu’à des besoins d’innovation complexes.

4. Digital Engagement : l’expérience utilisateur revue et corrigée grâce au digital. Plus d’engagement digital accroit le niveau de satisfaction, la fidélité et peut créer un réel avantage concurrentiel.

5. Wearables : explorer de nouveaux débouchés pour les métiers. Au-delà de l’engouement pour « quantified-self » et les bracelets connectés, la technologie peut être réintroduite dans les processus métiers là où les normes de sécurité ou la logistique ne permettaient pas l’usage du PC et du mobile.

6. Technical Debt Reversal : réduire le passif pour pouvoir investir dans l’avenir. Réduire les coûts induits par un patrimoine SI vieillissant est un investissement de long terme qui permet de développer la capacité à innover. Cet exercice est également vertueux en ce sens qu’il permet une relation de transparence avec les métiers en leur ouvrant les coulisses de l’IT.

7. Social Activation : de l’écoute passive à l’usage actif des réseaux sociaux. Tirer parti des réseaux sociaux c’est pouvoir s’appuyer sur des ambassadeurs capables de relayer les messages clés auprès de leur propre réseau et à leur façon, ce qui aura beaucoup plus d’impacts. Les projets dépassent maintenant le périmètre des réseaux sociaux existants.

8. Cloud Orchestration : une nouvelle génération de services cloud. Les DSI doivent investir dans leurs capacités d’intégration et de data management pour développer de nouveaux modèles cloud-to-cloud et cloud-to-core. Construire un socle d’orchestration est essentiel pour intégrer les services innovants de demain.

9. In-memory Revolution : une réponse au Big Data. La technologie In-memory permet des gains significatifs en termes de vitesse de traitement. Elle ouvre la voie à des opérations permettant d’alimenter en temps réel des décisions individuelles avec de l’analyse de données. Les DSI peuvent aider les métiers à identifier de nouvelles opportunités d’optimisation de leurs processus.

10. Real-time DevOps : booster les activités de la DSI. Populaire dans la culture Agile, la démarche DevOps est de plus en plus prégnante dans beaucoup de DSI et bouleverse les méthodes et pratiques habituelles.

Méthodologie : pour la deuxième année consécutive, Deloitte France accompagne l’étude Tech Trends publiée aux États-Unis en y apportant son regard et ses retours d’expériences propres. Réunissant plus de 100 contributeurs, l’étude est le fruit du travail d’observation des entreprises que Deloitte accompagne au niveau mondial et s’appuie également sur des travaux de recherches et des expertises internationales.

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