Haro sur la bannière pub sur smartphone

89% des Français disent cliquer « par erreur » sur les bannières publicitaires sur smartphone, selon une étude réalisée par OpinionWay pour Bonial (Axel Springer), market place spécialisée dans la médiatisation de catalogues digitaux. Dans le détail, 57% cliquent systématiquement par erreur et 32% le plus souvent par erreur. Ils sont même 94% à les considérer comme « inutiles » voire « contre-productives » estime cette enquête. Un format, donc, peu séduisant pour les personnes interrogées qui voient 42% d’entre eux penser que les bannières sur smartphone donne une mauvaise image de l’annonceur alors que près d’un tiers (32%) avouent n’y prêter aucune attention et ne cliquent jamais dessus. « Cette réaction épidermique s’explique sans doute par le fait que le smartphone est un support sur lequel on a besoin de clarté et d’immédiateté, ce qui rend moins supportable les inserts publicitaires qui ralentissent et encombrent la navigation de l’utilisateur », explique Matthias Berahya-Lazarus, président de Bonial. A l’inverse, seuls 9% des Français cliquent systématiquement ou le plus souvent par intention sur des bannières en naviguant sur leur smartphone. Après avoir cliqué par erreur sur l’une d’entre elle, 40% des mobinautes se disent agacés, 25% exaspérés et 15% irrités. Au total, 80% des sondés expriment ainsi une réaction négative. Seul 15% d’entre eux demeurent indifférent. « Au final, l’ensemble de l’étude montre que les bannières publicitaires ne constituent pas le bon format d’investissement pour être présent sur les smartphones. Les annonceurs doivent réfléchir à des stratégies de présence fondées sur des formats réellement adaptés à ce support si particulier, en évitant absolument toute intrusivité », relève M. Berahya-Lazarus. L’étude complète est disponible ici.

Méthodologie : étude réalisée entre le 24 et 25 février 2016 sur un échantillon représentatif de la population française de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été réalisé selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

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