Hashtagologie 2 : plongée dans l'Urbex

Après GirlWithGluten en juin, DigitasLBi Paris propose un nouvel opus de sa plongée sociologique dans les hashtags avec l'Urbex. Un mot valise, contraction d'urban et d'exploration, qui désigne la visite de lieux abandonnés, généralement interdits. Si la pratique n'est pas neuve, elle est "tendance" sur les réseaux sociaux,  particulièrement sur Instagram et YouTube. En quelques chiffres, #Urbex c'est +3,5 millions de mentions sur Instagram et environ 684K résultats sur YouTube. Hashtagologie n°2 (signé par le planneur stratégique Théo Thiret) décrypte le hashtag dans toutes ses dimensions : d'où vient ce hashtag ? Qu'est-ce qu'il signifie ? Quel est l'état d'esprit des "urbexers" ? Quelles sont leurs motivations ? Le goût de l'interdit et de sa mise en scène ?

On apprend par exemple que ces urbexers ont leur propre magazine (Inflitrations) et que ce loisir culturel prend souvent sa source dans une double passion : celle de l'histoire et de la photographie. Enfin, la pratique est à liée avec la quête d'exclusivité et le souci de s'éloigner de l'uniformisation de la culture. Les marques sont, pour l'heure et assez logiquement absentes de l'urbex, sauf Redbull avec un programme de contenus (sous l'angle extrême). Elles en exploitent néanmoins les codes visuels (friches industrielles, tunnels désaffectés, ruines historiques...) pour renforcer leur "urbanité".

L'étude (75 pages) se découvre dans son intégralité ici.

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