La grande distribution et la RSE vus par 366

La régie 366 a inauguré son premier rendez-vous "Brand Preference" sur le thème de la grande distribution et RSE. Une étude Kantar TNS (sur le panel propriétaire #366 - 2 516 lecteurs de la PQR interrogés en juin 2016) a photographié les attentes et les comportements RSE sur les achats alimentaires. Même si les Français adorent détester la grande distribution, ils sont 76% à penser que les enseignes "se mobilisent pour faciliter leur quotidien", qu'elles "favorisent leur éducation en matière de consommation responsable" et qu'elles "contribuent favorablement au développement économique de leur région".

Les concepts alimentaires à suivre

Les consommateurs se disent intéressés par la généralisation de concepts alimentaires en phase avec leurs valeurs responsables. En tête, des corners ou des enseignes dédiées aux DLC courtes pour 61% des sondés (comme WeeFood au Danemark par exemple), suivi de magasins proposant du vrac (53%) et des gros volumes (46%).

Quels discours pour quelle efficacité publicitaire ?

Sophie Renaud, directrice des études de 366 explique que "l'étude s'est concentrée sur l'efficacité des campagnes sur deux axes de communication publicitaire : le prix et la RSE". Elle révèle que "les discours RSE, au sens large, ont un pouvoir de persuasion à long terme. Sur un marché mature comme la grande distribution, où l'hyperchoix est roi, travailler sur l'axe préférence est vital". Eric Montazel, expert retail de Kantar TNS, explique "que les campagnes RSE trop généralistes, abordant trop de thèmes sociétaux entretiennent un flou chez les consommateurs et ne sont pas très efficaces à terme. Les discours militants sur la défense du pouvoir d'achat, donc le prix, sont toujours d'une grande efficacité". La stratégie publicitaire de Lidl qui, sans avoir renié son image-prix, a ajouté une brique RSE assez inattendue sur son sourcing local en revediquant que 70% de ses produits sont désormais fabriqués en France.

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