La vente directe progresse de 3,5% en France

La vente directe, cette alternative à la distribution dite organisée, a dégagé, en 2017, un chiffre d'affaires mondial de près de 190 milliards d'euros, en croissance de 1,6% (selon la Fédération mondiale des associations de vente directe (WFDSA)). La Chine, où le modèle n'existait pas il y a encore vingt ans, est en passe de devenir le premier pays au monde devant les États-Uni a annoncé Jean-Georges Vernet, le président de la Fédération de la vente directe (FVD). En France, ce type de vente (réunions, en face-à-face, par téléphone ou emailing) est plus florissant qu'au niveau mondial, puisqu'il a enregistré l'an dernier des ventes de près de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 3,5%, et a créé près de 20.000 emplois nets, sur un effectif total d'environ 700.000 personnes (94% de femmes). Une croissance qui s'explique notamment par "l'engouement pour l'indépendance et la volonté de créer un lien social". Les secteurs les plus performants sont ceux de la mode/textile (+2%) et du bien-être/diététique (+2%). "Outre l'arrivée d'une nouvelle génération d'entreprises qui privilégient ce canal de distribution, il est de plus en plus choisi par des sociétés tournées habituellement vers des circuits plus traditionnels" poursuit Jean-Georges Vernet "et par des marques à forte notoriété,comme  Yves Rocher, Seb ou K par K". Le secteur affiche une rentabilité moyenne de 17% grâce, notamment, à coûts de distribution moindres. Enfin, la fédération dévoile que le taux de réachat s'élève à 80% dans la vente directe. 

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