Le fléxitarisme : beaucoup de bruit pour (presque) rien

KantarWorldpanel étudie, pour le premier "Meat Lab" de Charal, la notion très à la mode du flexitarisme. Il s'agit plus simplement de manger moins...mais mieux.

Charal inaugure un nouveau format de rencontre baptisé "Meat Lab". Le premier du genre s'est tenu mercredi 29 novembre à Paris autour d'une question "Demain, serons nous tous fléxitariens ? ". Le fléxitarisme, ce néologisme entré cette année dans le dictionnaire, désigne une pratique qui vise à réduire sa consommation de produits d'origine animale. Kantar Worldpanel en a étudié les pratiques (voir l'étude complète plus loin dans les slide share). Un tiers des foyers français sont dans cette approche aujourd'hui. Un chiffre stable depuis un an. En quatre ans par exemple, la consommation de produits carnés a baissé de 4,9% en volume (surtout pour les viandes hors volailles (-7,9), les conserves de viande (-7,6) et les surgelés (-7,1%). "Les raisons de cette consommation raisonné de viande s'explique d'abord par le souci de préserver sa santé, bien avant des motivations budgétaires" décrypte Majda Chaplain, Ceo de MC Factory, "nous sommes sommes dans une période de contrôle. Moins de sucre, de gras, d'additifs etc". KWP les définit comme une cible "self control", les plus représentés parmi les flexitariens.

Philippe Legrand, chercheur en nutrition (INRA de Rennes) pointe "le côté très flou de cette notion de flexitarisme dans nos sociétés repues. Nous sommes des omnivores et ce qui reste primordial c'est le dosage de ce que nous ingérons". KantarWorlPanel précise que la part de protéines animales diminuent progressivement au niveau quotidien. De 31,1% en 2014 à 30,4% aujourd'hui. Mais 93% des Français estiment encore "qu'il est nécessaire de manger de la viande" selon Interbev. Enfin, le flexitarisme ne conduit pas aux végétarianisme. La tendance demeure très confidentielle : moins de 2% des foyers comporte un "individu végétarien" aujourd'hui (1,5% en 2015).

Kwp pour meat lab charal viande les français et les protéines animales de Amelle Nebia

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