M6 Publicité scrute la relation Nouveaux Adultes-Automobile

Après son étude réalisée en 2013 sur la cible des Nouveaux Adultes, M6 Publicité réitère en scrutant maintenant la relation des ces 25-34 ans avec l’automobile. Pour eux, la voiture demeure indispensable pour les trajets du quotidien tout en étant concurrencée par de nouveaux modes de déplacements (auto-partage, co-voiturage, offre low-cost…). Toutefois, moins d'un quart des Français les utilisent et un tiers des moins de 35 ans. L’automobile conserve aussi son rôle fort de marqueur social et identitaire, souligne l'étude, avec un âge moyen du premier achat d’un véhicule neuf situé autour de 28 ans (et 23 ans pour les véhicules d’occasion). Les moins de 35 ans cèdent aux critères émotionnels pour leur achat alors que « la voiture procure moins de sensations physiques et est vécue davantage comme un cocon, un prolongement de sa maison et comme un véritable objet technologique ». Pourtant, relève M6 Publicité, « les contraintes liées à l’automobile sont de plus en plus fortes » (coûts d’acquisition et d’entretien, contraintes écologiques ou règlementaires…) alors que le secteur peut être perçu comme comme « moins innovant que d’autres (domotique, téléphonie, jeux vidéos…) et pouvant manquer de communications et modèles à forte personnalité ».

3 typologies de consommateurs

Des tendances qui ont permis à la régie du groupe M6 d'extraire 3 typologies de consommateurs en fonction de leur lien avec l'automobile : les auto-addicts, passionnés qui valorisent tous les plaisirs procurés par l’automobile. 21% des Français et 18% des 25-34 ans  les auto-distants, qui ne retirent que peu de plaisir de l’automobile et n’y voient que des contraintes. 20% des Français et 16% des 25-34 ans  les auto-intéressés, qui cherchent l’équilibre. Pour cette population, l’attachement à l’automobile comme le détachement est encore possible. 59% des Français et 66% des 25-34 ans.

Méthodologie : étude réalisée à partir d’une exploration qualitative menée par l’institut Iconics et aussi d’une analyse quantitative auprès de 1 000 Français de 18-65 ans.

À lire aussi

Filtrer par