Mindshare : la France moins avide d'objets connectés que le reste du monde

Selon une nouvelle étude Mindshare, agence du GroupM, 68 % des Français indiquent être intéressés par le fait de posséder des objets quotidiennement connectés à Internet alors que la moyenne mondiale est de 74%. Par quoi sont-ils intéressés : le renouvellement automatique de produits ; l'obtention d’ informations sur la période optimale d’utilisation (conditionnelle météo) ou la notification de dates d'expiration (pour les denrées périssables). Parmi les dispositifs et produits qui peuvent être connectés ; les équipements de sécurité à domicile ( 79 %) et les les téléviseurs ( 79 %) sont les choix les plus populaires, suivis par les supports d’écoute de musique ( 75 %), les appareils de chauffage et climatisation ( 76 %), les voitures ( 63 % ), les serrures ( 56 %), les machines à laver ( 60 %), les réfrigérateurs ( 48 %), la nourriture ( 30 %), les boissons ( 28 %), les vêtements ( 28 %), les chaussures ( 27 %), la santé et les produits de beauté ( 27 %), les produits pour la lessive ( 23 %), les produits de nettoyage ( 24 %), les toilettes ( 25 %) et les miroirs ( 24 %).

Les freins

L'étude s’intéresse également aux freins à l’achat liés notamment au partage et à l’utilisation des datas. À l'échelle mondiale, 60% des individus sont préoccupés par l’idée que des marques sachent comment, quand, ou à quelle fréquence ils utilisent ou consomment leurs produits. En France, 61 % des répondants sont préoccupés par cette intrusion et va jusqu'à 86% en Inde. En France, les produits et objets connectés dont l’usage suscite le plus d’inquiétude sont : les téléphones mobiles ( 61 %), suivis par les téléviseurs ( 56 %), l'alcool ( 46 %), les fruits et légumes frais ( 46 %), l’alimentation quotidienne ( 46 %) et les repas préparés ( 46 %). La préoccupation exprimée le plus souvent par les répondants est que «la vie privée est un principe important pour eux » ( 55 %), suivi par la crainte de voir leurs données utilisées pour leur vendre d’autres produits (4 7 %) et la peur du piratage ( 37 %).

En Europe, les pays nordiques et la France sont les plus préoccupés par les marques qui s' intéressent de trop près à leur consommation. Une tendance que l’on retrouve en Amérique latine, chez les Argentins et en Asie chez les Indiens et Malaisiens. Le développement de l’usage des produits et objets connectés tourne autour d’un meilleur contrôle des messages reçus en provenance des marques. Un volet qualitatif, précise que les consommateurs ne veulent pas avoir à supporter le travail de curation de toutes ces nouvelles notifications et informations associées au développement de l’usage de produits connectés. Au contraire, ils auront besoin d’un système d’agrégateur central, à domicile, qui gérera ces flux.

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