Partout, les séries ont le vent en poupe

Selon une étude Médiamétrie/Eurodata TV Worldwide menée dans quinze territoires (Canada, Québec, Danemark, France, Allemagne, Israël, Italie, Pays-Bas, Corée du Sud, Espagne, Suède, Turquie, Royaume-Uni, États-Unis et Venezuela), les séries représentent près d'un tiers des programmes les plus performants dans le monde, et les séries locales marchent plus que jamais. Elles ont représenté 80% des séries les plus regardées cette saison (septembre 2012 à juin 2013). Dans ce contexte, la France demeure une "exception culturelle", car seule 39% de l'audience des séries en première partie de soirée y est réalisée par des productions locales, contre 80% en Israël, 67% au Royaume-Uni, 66% en Italie ou encore 55% en Espagne, a précisé Sahar Baghery, responsable d'études. Si elles gagnent du terrain dans les programmations nationales, les créations originales européennes investissent aussi le marché international, ajoute-t-elle, comme en témoigne l'exportation des séries anglaises "Downtown Abbey" ou "Mr Selfridge", nordiques "Real Humans" ou "The Killing" ou encore de l'allemande "Der Letzte Bulle", adaptée en France sous le nom de "Falco". Les séries développent aussi de plus en plus une stratégie digitale face à l'évolution des modes de consommation, passant notamment par des dispositifs sur les réseaux sociaux ou par la diffusion d'épisodes par les chaînes sur leurs plateformes internet avant le rendez-vous télé. Développer une stratégie transmédia autour d'une série "peut aussi être le moyen de faire vivre sa diffusion et d'élargir l'audience", souligne l'étude.

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