Recettes publicitaires nettes des médias : +4,2% au 1er semestre

Les recettes publicitaires nettes des médias (internet, télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, ISA) ont progressé de +4,2% au 1er semestre 2018 vs la même période 2017, à 6,307 milliards d’euros, selon le Baromètre unifié du marché publicitaire (BUMP) coréalisé par l’IREP, France Pub et Kantar Media (tableau 1). Une croissance largement portée par le digital qui affiche +15,5% sur la période, et plus particulièrement le display (+29,9%). La TV n’est toutefois pas en reste (+1,6%), même si les espaces classiques sont en recul de -0,4% tandis que les espaces parrainage enregistrent une forte hausse, à +33,1%. Le cinéma progresse également (+4,2%) tandis que la publicité extérieure demeure stable alors que ses activités Digital croissent de+12,1%, le Transport de +6,3% et le Shopping de +3,8% tandis que le mobile urbain accuse une baisse de 7%. De son côté la radio limite son recul à -0,6% alors que le total presse affiche -6,4% et la presse gratuite -4,8%. Dans le détail, la PQN perd 7,1% sur les six premiers mois de l’année tandis que la PQR est à -4,1% et les magazines à -9,3%. Enfin, également en recul, le courrier publicitaire (-3,7%) alors que les imprimés sans adresse (ISA) affichent -0,6% alors qu’ils progressaient de +3,2% au 1er semestre 2017.

Un marché à +2,3% en 2018

Pour 2018, le BUMP prédit une croissance du marché 2018 de +2,3%, à 33,3 milliards d’euros (tableau 2). Dans ce cadre, les médias numériques expliquent la majeure partie de la hausse (+15,3%), à 6,315 milliards d’euros, soit 19% du marché total de la communication. De plus, au sein des médias numériques, le segment des médias propriétaires (budgets supportés par les directions de la communication pour la création de sites et d’applis, la gestion, l’analyse et l’exploitation des bases de données, ainsi que la création de contenus et l’animation des réseaux sociaux, ndlr) connaît une croissance encore plus rapide de +20%, pour atteindre 3,5 milliards d’euros. « Il représente ainsi plus de la moitié des médias numériques », souligne le Baromètre. Sans cette contribution de l’ensemble du segment numérique, le marché serait « quasiment étale en 2018 », insiste-t-il.

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