Vidéo : Lagardère Publicité scrute les comportements des 4-14 ans

Lagardère Publicité, avec Harris Interactive, a présenté vendredi l’étude « vidéoKIDS »sur la consommation vidéo des 4-14 ans. Sur la méthodologie, trois approches se conjuguent : quantitative, via un questionnaire adressé à 880 enfants, complété par un volet international (Allemagne, Grande-Bretagne, USA, Japon)  qualitative, avec un module d’investigation online, pour étudier les comportements vidéo des familles au cœur de leur vie quotidienne  experte,  avec les entretiens croisés de Michaël Stora, psychologue spécialiste des jeunes publics et du numérique, et de Laurence Corroy, sociologue des médias, maître de Conférences à la Sorbonne. Alors ? Selon l’enquête trois grands piliers structurent la consommation vidéo des 4-14 ans : la valeur symbolique des écrans, mais aussi les principes d’éducation instaurés par les parents au sein du foyer ainsi que le respect du planning de la famille et de chacun de ses membres. Dans ce contexte, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80% du panel interrogé possède au moins un écran personnel  (une tablette et un smartphone (33% chacun) ou encore à 29%, un ordinateur). Côté utilisation, cette conso vidéo s’inscrit dans un « planning quotidien » des jeunes avec, du lundi au vendredi, une cadence intense des moments vidéo tandis que le week-end montre un rythme « moins contraint » avec des moments vidéo « plus souples », souligne l’enquête. Sur quel mode, le visionnage ? Près de la moitié (47%) des  4-14 ans mixent donc les 3 modes de visionnage principaux (live, replay des chaînes TV, et plateformes de streaming). Mais ils sont 17% à mixer live et streaming et 12% à le faire pour le live et le replay. 17% sont tout de même des exclusifs Live. Seuls 2% sont des exclusifs Streaming. Sans coup férir, le live est la pratique majoritaire de ce public, avec 2h04 par jour (+8 mn vs 2015), devant le replay (1h01), le streaming (29 minutes), la SVOD (13 minutes) et la VOD (8 minutes). Enfin, c'est en live que les messages publicitaires sont les mieux perçus par ces jeunes.

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