Urban Style ou comment alimenter les jeunes, par Albert Asseraf, directeur général stratégie, études & marketing de JC Decaux

D’un point de vue sociologique, les pratiques urbaines évoluent et les gens ont désormais à leur disposition tous les outils d’un nouveau nomadisme, d’une nouvelle mobilité. Un univers connecté qui leur permet de fonctionner en dehors de chez eux, de leur lieu de travail. Ce qui entraîne de nouveaux modes de consommation. Nouveaux produits, snackings, lieux de restauration revisités, les grandes marques alimentaires, les boissons… Tout et tous se réinventent, comme Picard par exemple qui propose des menus complets. Des évolutions qui, dans un nouveau paysage urbain, se prêtent tout particulièrement bien à la communication extérieure. Elle s’impose naturellement pour générer l’impulsion et parler à la nouvelle génération. D’ailleurs, notamment pour répondre aux grandes marques de l’alimentaire  et à cette consommation nouvelle – mais pas seulement – JCDecaux a déployé un nouveau réseau thématique baptisé Urban Style. Sa vocation ?  Cibler les jeunes urbains hypermobiles, connectés, actifs ou étudiants dans leurs principaux lieux de vie. Et pour toucher ces 18-30 ans adeptes des nouvelles pratiques de consommation alimentaire  et fortement exposés à la communication extérieure, les mobiliers se trouvent en hyper proximité des campus universitaires majeurs sur 37 agglomérations  collent aux lieux de sortie que sont les multiplexes, grands stades, musées, théâtres, bibliothèques, discothèques, bars, bowling et jouxtent certaines enseignes de distribution sélective très affinitaires. Outre cet hyper ciblage, la grande consommation et l’alimentaire, un temps concentrées sur le petit écran, reviennent à l’affichage. Elles reviennent dans la ville, à nouveau convaincues que le mix « in et out » en médias génère une dynamique plus puissante. D’autant que l’affichage digital et événementiel est une manne pour les réseaux sociaux. Nous avons par exemple mené une opération pour Pepsi à Londres. Et le résultat est phénoménal : un seul abribus a généré plus de 7 millions de vues sur les réseaux sociaux.


À lire aussi

Filtrer par