Grégoire Peyroles revient sur son 1er Festival de Cannes

Le directeur général de Dentsu Aegis Régions, revient sur un souvenir cannois qui lui est cher. En l'occurrence, sa première participation, l'an dernier, à la grand messe créative et ses premières impressions.

« Cannes est un évènement qui prend indéniablement de plus en plus de place, il est donc intéressant de se demander pourquoi. Ma première fois aux Lions date seulement de l’an dernier pour une journée organisée autour du retail et de la géolocalisation sur la plage Dentsu. Je n’ai donc pas fait Cannes sous l’angle « conférence et soirées », là où j’imagine il y a le plus à dire. J’ai d’ailleurs été surpris de voir à quel point Cannes se passait plus en dehors du Palais des Festivals qu’à l’intérieur.

De ce que j’en ai vu, je dirais que c’est avant tout un évènement international à tel point qu’il compte plus pour les communicants non-français que pour les français. Place de networking international, c’est très intéressant de pouvoir y montrer la singularité de notre groupe, certes mondial, mais d’origine japonaise. En termes d’influence, cet évènement permet aussi de rencontrer des gros annonceurs dans un contexte de plus grande disponibilité que sur le marché en général.

Plus globalement, j’ai le sentiment que l’on est désormais dans une rencontre entre la technologie et les contenus où les plateformes comme Google, Facebook ou Twitter occupent un espace très important. C’est d’ailleurs assez représentatif de la dynamique du marché. Dans cet environnement, les agences, quelles qu’elles soient, tentent de s’intégrer au mieux, de montrer qu’elles sont parfaitement adaptées à cette mutation de l’industrie de la communication. Avec une petite difficulté pour les agences de publicité ou groupes de communication traditionnels, plus que pour les pure-players ou les acteurs très ancrés dans le digital. »

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