Etrange alliance

Ce n’est plus de la convergence, c’est de la confusion. Jusque-là c’était assez simple : depuis une vingtaine d’années, des opérateurs téléphoniques ou du câble prennent le contrôle de médias avec l’idée de remplir leurs tuyaux de contenus. Simple mais pas forcément pertinent si l’on considère que la plupart du temps ces groupes finissent par faire le chemin inverse après avoir perdu beaucoup d’argent. Mais là, l’accord annoncé cette semaine entre Claude Perdriel, le propriétaire de Challenges et Renault place la barre à un autre niveau. Cette fois-ci, le média va fournir des contenus aux autos connectées… Là, je suis assis. Pas dans le siège de ma Zoe électrique (d’ailleurs ceux qui me connaissent un peu se doutent que ce n’est pas vraiment ma came…).  Outre qu’on ne voit pas très bien en quoi une prise de participation est nécessaire à la mise en œuvre d’une telle stratégie, le fait de voir une marque automobile se transformer média est quelque peu déroutant. Certes, les 5 millions d’euros que Renault met dans Challenges ne sont pas grand-chose pour Carlos Ghosn et une manne pour Perdriel. Du coup, l’amateur d’automobile et le passionné de médias que je suis, attend avec une curiosité certaine le résultat de cette alliance. Dans la voiture et dans le journal.

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