Apple au poignet en 2015

Apple a dévoilé mardi son premier nouveau type d’appareil depuis quatre ans, une montre connectée baptisée "Apple Watch", en plus de deux nouveaux modèles d’iPhone et d’un système de paiements mobiles. "C’est le prochain chapitre dans l’histoire d’Apple", a affirmé le directeur général du groupe, Tim Cook, en présentant l’appareil lors d’un événement très attendu organisé en Californie. Tim Cook devait en effet y prouver que la marque à la pomme n’avait pas perdu sa capacité à innover en même temps que son prédécesseur, l’emblématique patron-fondateur Steve Jobs décédé en 2011. En un clin d’œil à Steve Jobs, Tim Cook a repris sa formule devenue légendaire, "encore une chose", pour introduire la montre, décrite comme "l’appareil le plus personnel que nous ayons jamais créé". Elle sera disponible en trois collections, avec deux tailles d’écrans tactiles et toute une série de bracelets interchangeables. Divers capteurs pour surveiller le pouls ou les déplacements lui permettront de surveiller l’état de forme de celui qui la porte. Tim Cook s’est dit persuadé que l’Apple Watch serait "un produit révolutionnaire", la comparant à quatre autres produits emblématiques du groupe, l’ordinateur Mac, le lecteur de musique iPod, le smartphone iPhone et la tablette iPad.  L’Apple Watch ne sera disponible que début 2015, pour un prix d’entrée annoncé à 349 dollars. 

 Toute cette agitation ferait presque oublier l’iPhone qui, sept ans après sa sortie, reste la première source de bénéfices d’Apple, et dont Apple a dévoilé mardi deux nouveaux modèles, dont un très grand avec un l’écran de 5,5 pouces de diagonale (14 centimètres). C’est la première "phablette" d’Apple, un type de smartphone presque aussi grand qu’une tablette qui plaît de plus en plus aux consommateurs. De nombreux concurrents d’Apple se sont déjà positionnés sur ce créneau. L’iPhone 6 et le plus grand l’iPhone 6 Plus sortiront le 19 septembre sur 10 marchés, dont les Etats-Unis, la France et le Canada, avec des précommandes ouvertes dès ce vendredi. Le groupe américain se lance également sur un autre marché potentiellement très lucratif, celui des services de paiements avec un système de porte-monnaie électronique baptisé Apple Pay. Il ne sera disponible dans un premier temps qu’aux Etats-Unis, à partir d’octobre, mais Apple assure "travailler dur" pour l’étendre à d’autres pays. Intégré aux nouveaux iPhone dont il utilise le lecteur d’empreintes digitales, ainsi qu’à l’Apple Watch, ApplePay utilise la technologie de communication de proximité NFC. 

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