Contre des vacances en toc

L’Union des Fabricants (Unifab), le Comité National Anti-Contrefaçon (CNAC) et l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) partent en guerre contre la contrefaçon. La campagne inviteà ne pas se faire "des vacances en toc", rappelant que 4 consommateurs sur 10 se sont déjà fait berner en achetant un produit contrefait en pensant le produit authentique. A l'inverse, 37 % ont déjà acheté volontairement un faux (un chiffre qui grimpe à 50 % chez les 15-18 ans). Jusqu’au 18 août, 100 000 tracts bilingues, des cartes postales et goodies vont être distribués sur les plages pour prévenir l’achat de biens contrefaits.  ""Vacanciers, locaux et consommateurs doivent être responsabilisés et connaître les effets et conséquences de la contrefaçon sur leur quotidien ! Il est primordial, que cette responsabilisation passe par une sensibilisation accrue de la population qui doit avoir conscience de toutes les dérives qu’engendrent la contrefaçon sur la santé, la sécurité, l’environnement, l’économie… Autant de facteurs qui laissent penser que sans une demande prédominante l’offre sera tarie" explique Christian Peugeot, président de l’Unifab. Une campagne d’affichage est également mise en place, en partenariat avec JC Decaux, sur plusieurs centaines d’emplacements publicitaires. Un partenariat avec PriceMinister Rakuten sensibilisera les consommateurs en affichant le visuel de cette opération sur son espace de vente. Avec Google, qui permettra de rediriger les internautes qui tapent le mot « contrefaçon » dans le moteur de recherche vers cette campagne de sensibilisation citoyenne hébergée sur le site de l’Unifab : unifab.com, ainsi qu’avec des espaces publicitaires en ligne, alloués par Facebook.

En 2017, 8.4 millions de faux articles ont été saisis par la douane et de nombreuses filières organisées ont été démantelées en coopération avec la gendarmerie. La contrefaçon coûterait 3,6 milliards d'euros et mettrait en péril 5,4 millions d’emplois d’ici à 2022, selon la Chambre de commerce internationale. Les ventes en ligne de contrefaçons auraient représenté 31 % du manque à gagner lié au commerce de produits d’imitation en 2017.

À lire aussi

Filtrer par