Crowdimo.fr et Hemisphère Droit : presque 100 millions de buzz

Pas certain qu'Hemisphère Droit et Crowdimo.fr aient tablé sur un résultat aussi spectaculaire. Les compères, Frank Tapiro côté agence et Yoni Botbol, Dg du site, sont hilares. Et poussent le bouchon le plus loin possible : ils attendent la réaction de l'Elysée en possession d'une "lettre" lui expliquant combien les services de Crowdimo sont uniques. Les 13 et 14 juillet, le site de financement participatif dédié à l'immobilier proposait aux Français de racheter fictivement l'Elysée. Et il a récolté pas moins de 100 millions d'euros de promesses d'investissement -les chiffres bougent encore- en faveur du patrimoine national. La campagne mettant en scène le président de la République tenant une affiche "A vendre, Palais de l'Elysée" a permis de récolter, "en seulement cinq jours et grâce à plus de 1.100 participants, plus de 80 millions d'euros en intentions d'investissement", a déclaré initialement Yoni Botbol directeur général du site. La start-up a depuis envoyé une lettre recommandée au chef de l'Etat François Hollande, sollicitant une audience pour lui exposer son projet "d'aider les Français à devenir ensemble propriétaires de joyaux nationaux. S'il accepte de mettre un bien sur notre site, ça pourrait fonctionner". Il s'agissait évidemment d'une fausse petite annonce, mais visant à promouvoir un vrai outil. Bon, on ignore si la lettre a été ouverte mais cela alimentera encore le buzz.

Retour sur le dispositif

Lundi 13 et mardi 14 juillet paraîtssaient dans le Parisien et en digital une annonce incitant les français à racheter l’Elysée. "Aujourd’hui l’Etat cède de très nombreux biens immobiliers afin de diminuer d’une part le budget de leur entretien et d’autre part pour rembourser la dette du pays (95% du PIB). Certains biens sont vendus depuis une dizaine d’années à des investisseurs de pays étrangers n’ayant pas les mêmes valeurs de liberté et de démocratie que nous". De plus, sur le site www.crowdimo.fr, les français pouvaient faire une promesse d’investissement, d’un montant libre à partir de 1€, afin de racheter l’Elysée. Bien entendu il ne s’agissait que d’une simulation, permettant ultérieurement à crowdimo.fr de proposer ses services à l’Etat pour vendre ses biens immobiliers. C’est là la première prise de parole, signée Hemisphere droit, de crowdimo.fr, qui ambitionne "de devenir le leader de l’investissement participatif immobilier". 

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