Avec Neon, Prisma Media veut séduire les 25-35 ans

double neon dormir

Le groupe lance demain son bimestriel, adaptation d'un concept allemand crée en 2003. Neon. C'est donc le nom de la première marque média lancée par Prisma Media depuis les échecs de Dogs ou de Jasmin. Une vraie envie donc, mais prudente. Néon est l'adaptation d'un concept allemand lancé en 2003 et qui n'a cessé de progresser depuis sa création.

Après plusieurs équipes et plusieurs numéros 0, Rolf Heinz, PDG de Prisma Media et Martin Trautmann éditeur du pôle "économie et découverte" ont confié les rênes à Olivier Carpentier déjà rédacteur en chef de "Ça m'intéresse". Et pour le lancement, l'investissement est modéré : 3 millions d'euros et veut s'appuyer fortement sur le "bi-media" pour toucher les "25-35 ans" qui sont "ultra connectés". Le rythme sera d'abord bimestriel avant d'éventuellement passer mensuel. La baseline "soyons sérieux, restons allumés" dit assez bien ce qu'est le magazine. Un mélange de déjanté et de sérieux. La maquette est sobre et le ton un chouia décalé. Mais comme le dit Olivier Carpentier "Nous ne sommes pas un magazine branché, mais nous espérons le devenir".  Ainsi, le journal se définit comme "mixte et transversal", s'adressant aux jeunes trentenaires et traitant des sujets de société, politique, culture, consommation, voyage, mode... avec un "ton décalé et moderne". Axé sur le vécu. Vendu 1,50 pour le premier numéro puis 3,50 euros, le groupe espère en écouler 80 000 exemplaires. Le premier numéro s'intéresse au "Coup de Foudre". Reste à savoir si les 25-35 ans verront de la lumière dans ce type de thématiques. Pour tenter de les convaincre, Neon s'appuie sur une campagne réalisée par l'agence Change et développée en presse et affichage.

À lire aussi

Filtrer par