Bolloré ne veut pas présider Vivendi... mais contrôler sa gouvernance

Vincent Bolloré a clarifié mardi ses intentions  concernant Vivendi dont il est le premier actionnaire, indiquant ne pas  vouloir diriger le groupe de médias et de télécoms tout en gardant la main sur  sa gouvernance.  Plusieurs sources lui avaient prêté ce week-end l'intention de vouloir  diriger Vivendi, en postulant à la présidence de son directoire.  Une candidature soudaine pour faire front, selon ces mêmes sources, au  choix de Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi de  nommer l'Allemand Thomas Rabe, patron de Bertelsmann (RTL Group, M6...)    Mais après "le retrait du candidat présenté par M. Jean-René Fourtou", M.  Bolloré indique qu'il "n'est pas, lui-même, à la recherche d'un poste ou d'une  rémunération dans le groupe Vivendi", selon un communiqué du groupe.  Mais s'il est assuré de ne pas avoir à combattre la candidature soutenue  par Jean-René Fourtou le milliardaire breton entend rester incontournable pour la désignation du  patron de Vivendi.  Ainsi, il prévient qu'il "demeurera vigilant sur l'évolution prochaine du  directoire et du conseil de surveillance", avec comme objectif de conserver le  groupe entre des mains françaises. Et de rappeler que le groupe contrôlé par la famille Bolloré a  "investi directement des montants très importants pour devenir le premier  actionnaire avec plus de 5% du capital de Vivendi représentant une valeur  supérieure à 1 milliard d'euros". Sur un ton offensif, l'industriel breton, septième fortune de France, se  dit "déterminé à ce que ce fleuron de l'industrie française des médias et des  communications soit à présent géré en toute transparence, pour bien rester  français et ne pas risquer d'être démantelé". 

De son côté, un porte-parole de Vivendi a déclaré mardi  que M. Rabe n'était pas  le candidat présenté par M. Fourtou, mais "un des candidats du comité des  nominations du conseil de surveillance de Vivendi. 

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