Cyril Hanouna réfléchit à des changements éditoriaux ‘’substantiels’’ pour TPMP

Cyril Hanouna, entend continuer à présenter en direct son émission "Touche pas à mon poste", malgré les polémiques soulevées par certaines séquences ces derniers mois. "C'est le direct qui donne sa vérité à un programme. C'est ma marque de fabrique", explique dans le Journal du dimanche l'animateur, dont un canular jugé homophobe a suscité des milliers de plaintes de téléspectateurs auprès du CSA et l'ouverture d'une procédure de sanction. "Avec le direct, je me mets à nu : avec mes émotions, mes peines, mes conneries et mes sorties de route. En 1000 émissions, sur cinq ans, j'ai dû connaître une huitaine de dérapages", se défend Cyril Hanouna, qui écarte toute idée d'enregistrer son émission plutôt que de la faire en direct. Après avoir fait son mea culpa cette semaine sur le site de Libération, il exprime à nouveau des "regrets" dans le JDD. Tout en faisant aussi part de sa "colère" : "Certains médias se sont précipités sans discernement, ni vérification, pour me caricaturer en être sectaire ou homophobe. Ces accusations sont aussi graves qu'infondées". "Je continuerai (...) à rire de tout et de tous !", affirme Cyril Hanouna, qui "envisage" néanmoins de "faire évoluer" son émission. "Nous réfléchissons à des changements éditoriaux substantiels", ajoute-t-il.

Le CSA a annoncé mardi l'ouverture d'une procédure de sanction contre la chaîne C8 après avoir reçu plus de 25.000 plaintes de téléspectateurs au sujet de ce canular. Parallèlement, un certain nombre d’annonceurs ont suspendu la diffusion de publicité pendant le créneau horaire de l'émission. "La procédure de sanction est lancée et doit se poursuivre", a déclaré mercredi la ministre de la Culture Françoise Nyssen, estimant qu'"aucun dérapage qu'il soit sexiste, raciste, antisémite ou homophobe ne doit passer". La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a pour sa part indiqué samedi vouloir rencontrer l'animateur vedette pour "dialoguer avec lui", refusant de rejoindre "la curée".

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