Football : les droits TV 2018-2022 de l'équipe de France en compétition

Les droits TV de l'équipe de France de football devraient occasionner quelques futures nuits blanches pour les chaînes françaises. Elles auraient en effet jusqu'au 30 mai prochain, midi, pour plancher sur leurs dossiers de candidatures puisque, selon L'Équipe du 28 avril, l'UEFA aurait lancé la mise en vente de ces droits (hors phases finales) pour la période 2018-2022. L'instance européenne du football a ainsi confié cette commercialisation, en 5 lots, à son agence exclusive depuis 2012 : CAA Eleven. Dans le détail, toujours selon le quotidien sportif, le 1er lot comprend 12 matches des Bleus de la nouvelle "Ligue des Nations" qui verra le jour en septembre 2018, et qui se déroulera tous les deux ans. Un lot qui concernera également le dernier carré des qualifiés, si la France y figure. Le second et troisième lot, quant à eux, seront attribués à un (ou des) diffuseur(s) pour les 14 matches des Bleus qualificatifs pour l'Euro 2020 et la Coupe du monde 2022. Le quatrième lot comprendrait les 40 meilleurs matches des équipes nationales (hors équipe de France) et que dans le cinquième figurerait tous les autres matches en direct auxquels s'ajouterait les matches des autres packages en différé. Si actuellement TF1, en tant que titulaire des droits de diffusion des matches de l'équipe de France jusqu'en 2018 (hors phases finales) débourse 3,5 millions € par rencontre, la volonté de l'UEFA serait de voir ce montant passer à 4 millions €. En tout cas, la bataille des chaînes, qu'elles soient gratuites ou payantes, peut commencer. Mais il est tout de même difficile d'imaginer que les matches de l'équipe de France de football échappent à une chaine gratuite, à moins qu'il y ait "acquisition par des chaînes en clair et rétrocession à des chaînes payantes... ou l'inverse", nous a indiqué Christophe Lepetit, chargé d'études économiques et des partenariats du Centre de Droit et d'Économie du Sport (CDES). En revanche, les 4ème et 5ème lot devraient aiguiser l'appétit des chaînes payantes "qui ont besoin de volume pour remplir leurs grilles", assure-t-il encore.

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