Rémy Pflimlin défend son action

Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin, dont le mandat s'achève en août, a souhaité pour son groupe une "stabilité managériale" mais sans indiquer encore s'il serait candidat à un second mandat. "Pour mener à bien ses missions, France Télévisions aura besoin de stabilité managériale et stratégique", mais "à ce stade je n'ai pas encore pris position" sur une candidature, a-t-il déclaré au Figaro de vendredi. Le CSA doit choisir au printemps un président pour diriger le groupe audiovisuel public pour 5 ans. Il doit en outre établir prochainement un bilan du mandat de Rémy Pflimlin. "Je suis très favorable à cette initiative", qui "sera l'occasion pour le CSA de dire ce qu'il attend du service public audiovisuel avant de procéder au choix du futur président", a estimé M. Pflimlin. France Télévisions devra en 2015 "boucler le budget le plus compliqué de son histoire" mais "le retour à l'équilibre demeure (mon) objectif", a-t-il expliqué. La situation sera d'autant plus difficile car les ressources publiques du groupe, "vont baisser de 12 millions d'euros, hors publicité" alors que "le marché publicitaire est toujours maussade", a noté M. Pflimlin, qui réclame de pouvoir remettre de la publicité sur les chaînes publiques entre 20 heures et 21 heures et lors des grandes compétitions sportives ou autres grands événements. Mais France Télévisions tient le cap du plan d'économies fixé par son COM (contrat d'objectif et de moyen), notamment la réduction des effectifs, a-t-il dit. "Nous devrions passer pour la première fois sous la barre des 10.000 collaborateurs d'ici à la fin de l'année, l'idée étant de parvenir à stabiliser les effectifs à 9.750 salariés fin 2015", a-t-il rappelé. Depuis 2012, "cela représente une baisse globale de plus de 650 personnes, sachant que dans le même temps nous aurons intégré un millier de précaires". "On a toujours l'idée que France Télévisions est une boîte mal gérée où il y a encore du gras. C'est faux, aujourd'hui c'est une entreprise où il n'y plus de surplus ni de gâchis", a-t-il affirmé.

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