GOOGLE vs PRESSE: le bras de fer continue

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Google a-t-il proposé 50 millions d'euros par an aux éditeurs de presse français pour clore le contentieux sur un éventuel paiement de droits voisins du droit d'auteur, comme l'écrivait le Monde vendredi? Marc Schwartz, le médiateur dans cette affaires le dément formellement tout comme l'Association de la presse IPG (information politique et générale) pour qui 'les informations publiées sur l'état d'avancement des négociations, et sur les montants d'un éventuel accord ne reposent sur aucune réalité".  Dont acte. Il semble pourtant que le groupe américain aitt bien proposé de sortir de cet imbroglio en garantissant un chiffre d'affaires en achat d'espace aussi bien sur les support papier que numériques de la presse, comme l'affirme Le Monde. En tout état de cause, les deux parties vont devoir trouver un accord, car l'heure tourne et en présentant ses vœux à la presse la semaine dernière, le président de la République a rappelé que faute d'accord d'ici la fin du mois, c'est un dispositif législatif ou fiscal qui trancherait le problème. Une manière de faire qui ne correspond pas du tout avec la philosophie libérale de Google. Reste que  le bras de fer engagé par les éditeurs pour se faire rémunérer à la hauteur de ce que leurs contenus apportent à Google, n'est pas équilibré. Le leader du search a menacé l'an dernier de ne plus référencer du tout les journaux français, une menace qui n'est pas lancée en l'air. Les éditeurs belges le savent bien, eux dont le différend les a fait disparaître de Google News pendant six ans avant de conclure un accord financier qui pourrait bien ressembler à la proposition faite aux journaux français. Mais six ans, c'est long.


 

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