Jean-Marc Morandini : la direction d'i-Télé persiste et signe

Jean-Marc Morandini et i-Télé, la suite. Si dans une tribune au Monde les journalistes de la chaine d'info du groupe Canal+ ont demandé à l'animateur, mis en examen pour "corruption de mineur aggravée", de ne pas rejoindre i-Télé "dans l'intérêt de tous", la direction de celle-ci a semble-t-il pris de court ses collaborateurs, ne démentant pas son soutien à Jean-Marc Morandini et à la présomption d'innocence. En effet, dans un courrier adressé aux collaborateurs, signé du président de Canal+ Jean-Christophe Thiéry, la chaine propose à ses journalistes, jusqu'au 21 octobre prochain, de faire valoir leur droit de rupture de leur contrat de travail "au titre de l'activation de la clause de conscience", ce qui permet d'ouvrir le droit à des indemnités. Le Code du travail stipule qu'en la matière, cette clause peut être invoquée par un salarié d'une entreprise de presse lorsqu'il se trouve dans "une situation de nature à porter atteinte à son honneur, à sa réputation ou, d'une manière générale, à ses intérêts moraux". Jean-Marc Morandini devrait donc présenter comme prévu cette semaine "Morandini Live" entre 18h et 19h, un programme consacré aux médias avec interviews, débats et infos liés à l’actualité du secteur. Toutefois, les salariés de la chaîne devraient se réunir en assemblée générale ce lundi à 9h00, pour s'exprimer sur l'opportunité d'une grève qui ne concernerait pas seulement l'arrivée de Jean-Marc Morandini, mais aussi "le manque de moyens et l'absence de ligne éditoriale claire", a précisé la société des journalistes de la chaîne.

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