La publicité extérieure optimiste

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À l’occasion du 41eme Grand Prix de la communication extérieure, l’UPE (Union de la publicité extérieure) à l’origine de cette manifestation (dont les résultats seront révélés le 27 novembre) a fait un bilan économique du secteur. Un point plutôt positif puisqu’au premier semestre 2014, le secteur a vu ses recettes progresser de 1,6 % là où le total des médias était en recul de 1,5 % (chiffres Irep). Quant aux prévisions établies par France Pub sur les dépenses publicitaires 2014, elles font état d’une progression de 2,1 % pour la publicité extérieure dans un marché en recul de 2 %. Pour la neuvième année consécutive, ce secteur enregistrera donc une progression supérieure à celle de l''ensemble des médias, ce qui explique la progression constante de sa part de marché qui était de 15,4 % en 2013 contre 11,6 % en 2006.

Mobilité + vie urbaine = croissance de l'audience

Cette évolution s’explique en premier lieu par le fait que la mobilité est en augmentation constante selon les acteurs de ce marché. Le nombre de déplacement a augmenté de 40 % au cours des 40 dernières années. Cette tendance, couplée à l’inexorable urbanisation de la population (79 % des Français vivent en zone urbaine) confère une audience croissante au média. D’autre part, la digitalisation des parcs permet à l’affichage de s’adapter aux nouvelles demandes des annonceurs. 3 800 panneaux numériques sont installés en France en 2014 et la tendance à l’équipement de ceux-ci en dispositifs interactifs est également à la hausse. Autant de facteurs qui rendent optimistes les sociétés du secteur. Et ce n’est pas l’entrée en vigueur de la loi Grenelle II de juillet 2010 qui va altérer leur humeur. Ce texte complexe prévoit que la plupart des panneaux devront être mis en conformité avec les nouvelles règles (surface, lieux d’implantation etc.) d’ici juillet 2022. Les dispositifs qui devront être démontés dès le 13 juillet 2015 sont les "pré-enseignes dérogatoires", autrement dit les panneaux publicitaires des surfaces commerciales en entrée de ville qui ne sont précisément pas installées par les sociétés d’affichage mais par les enseignes elles-mêmes. De quoi dégager le paysage de ces zones périurbaines sans entamer le chiffre d’affaires des afficheurs. 

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