Le plan de suppression d'emplois de l'AFP revu à la baisse

Le PDG de l’Agence France-Presse, Fabrice Fries a revu à la baisse son projet de suppression nette de postes, ramenant leur nombre de 125 à 95 en cinq ans, tout en maintenant son objectif d’économies, a-t-il annoncé lundi. Cette nouvelle version du "plan de transformation", présentée lundi aux représentants du personnel de l’AFP, prévoit toujours d’économiser 14 millions d’euros sur les charges de personnel et 5 millions sur les charges externes d’ici à 2023 afin de revenir à l’équilibre financier, mais avec moins de postes à supprimer. Pour ce faire, la direction propose de faire basculer 15 postes d’expatriés vers des statuts de droit local (sur 175 existants actuellement) et prend davantage en compte l’effet de noria résultant du remplacement de salariés avec une forte ancienneté par des salariés plus jeunes. Sur Twitter, le syndicat national des journalistes (SNJ) de l’AFP a jugé ce nouveau plan "toujours inacceptable". ""Ce dispositif permet en effet un traitement différencié entre départs volontaires à la retraite et départs volontaires pour projet professionnel", a précisé M. Fries, et "il suppose aussi, contrairement aux autres dispositifs, une réflexion approfondie sur les organisations cibles, tenant compte des départs escomptés" et donc sur l’organisation future. Côté calendrier, la direction souhaiterait ouvrir les négociations avec le comité social et économique (CSE, ancien comité d’entreprise) en mars pour une mise en œuvre du plan de départs à l’automne 2019.

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