Le président du CSA veut « accompagner » France Télévisions

Les troubles économiques, éditoriaux et sociaux au sein du groupe France Télévisions, suite. Dans une interview accordée à lexpress.fr, le président du CSA Olivier Schrameck annonce que « toutes les deux semaines, un représentant de France Télévisions sera entendu par le CSA pour discuter de la ­politique mise en œuvre au sein du groupe » indique-t-il. « A nos questions nous attendons des réponses et des explications précises », souligne-t-il. Précisant que l'état d'esprit du CSA « n'est pas répressif », son président se veut dans un « état d'esprit d'accompagnement, bienveillant mais vigilant quant aux exigences et aux préoccupations des acteurs de l'audiovisuel » alors que le processus du Contrat d'objectifs et de moyens (COM) de France Télévisions « n'est même pas encore signé ».

Pour le président du CSA, « les orientations adoptées et les lignes éditoriales (de France Télévisions, ndlr) n'apparaissent-elles pas assez clairement ». Pour lui, « nous ne sentons pas encore de ligne nette » pour le service public audiovisuel dans les régions et « nous avons regretté que la part des programmes régionaux soit abaissés de 25 à 20% ». De même, la place de France Ô « n'apparait pas clairement », explique-t-il au site de L'Express. Enfin, M. Schrameck souhaiterait de la part de France Télévisions « plus de clarté et de transparence sur les indicateurs de gestion, qui doivent être connus, discutés et améliorés ». Selon lui, « une entreprise de service public qui se porte mal financièrement, économiquement ou socialement ne peut pas tenir dans de bonnes conditions son rôle de référence ».

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