Le Progrès : un plan de départs volontaires prévoit la suppression de 77 postes

Un plan de départs volontaires (PDV) prévoit la suppression de 77 postes au quotidien régional Le Progrès, sur un effectif global d'environ 500 personnes, dont 27 à la rédaction et 30 dans les services administratifs, selon le syndicat SNJ du journal. Vingt postes dans les services techniques sont également concernés, précise le syndicat dans un tract que l'AFP s'est procuré. Il détaille les différentes suppressions de postes et les regroupements de certains services dans les rédactions centrale et locales du journal, au lendemain de la présentation du plan aux représentants du personnel. Ce plan de départs volontaires intervient trois semaines après la présentation au comité d'entreprise de la nouvelle stratégie du Progrès et, plus largement, du groupe Ebra (Crédit Mutuel), propriétaire du titre, qui mise sur le développement du web. Dans ce cadre, quatre créations de postes sont envisagées : deux de community managers, un de webmaster et un de monteur vidéo, tous non journalistes. Selon le syndicat, les négociations vont s'ouvrir le 27 mars, un accord étant attendu mi-juin par la direction. "Les premiers départs commenceraient à partir de septembre. Le PDV s'étalerait sur dix mois", ajoute-t-on. Le syndicat assure avoir "déjà alerté la direction sur plusieurs points" comme "le risque d'engorgement des services de secrétariat de rédaction centralisés (nouvellement baptisés éditeurs), l'empilement des tâches" ou encore "l'augmentation de la fréquence des permanences de week-end et/ou des horaires de nuit dans certains services", en pointant aussi du doigt une "surévaluation des gains de productivité" issus de cette réorganisation.  "Le SNJ a également rappelé que l'acquisition de compétences nouvelles et multimédias, ainsi que l'accroissement de la polyvalence, impliquent une reconnaissance financière", poursuit-il.

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