Mondadori Publicité passe au responsive client

Le temps presse pour ses clients agences média et annonceurs, tout le temps... La temporalité s'accélère et le besoin de réactivité devient essentiel. Mondadori Publicité prend acte et se réorganise après un long processus de maturation qui a vu il y a huit ans la régie travailler la transversalité de ses offres, et il y a 2 ans et demi procéder à la digitalisation à tous les étages de ses process et de ses commercialisations. Depuis mai dernier, Mondadori Publicité a ainsi enclenché une nouvelle phase, dans la continuité, avec la volonté clairement affichée de remettre les agences et les annonceurs "au centre à 100%", assure Valérie Camy, sa directrice exécutif, pour être ainsi totalement "responsive client". Pour ce faire, le concept de "One Stop Shopping" a été mis en place. Celui-ci prend la forme d'un interlocuteur unique et senior pour les marques qui "aura la main du référencement à la monétisation", souligne-t-elle. "Nous passons d'une logique de management à une logique de mission". Concrètement, ce "personnal expert" sera chargé d'un portefeuille annonceur accolé à un secteur spécifique avec en ligne de mire l'articulation des dispositifs envisagés (print, digital, OPS, événementiel, etc.) qu'il proposera.  Il connaitra "tout l'écosystème Mondadori", explique Valérie Camy, permettant ainsi de travailler dans une véritable "logique de combinaison média" avec les agences, à partir d'un brief et d'une sélection de marques média du groupe Mondadori. La dirigeante fait tout de même remarquer que cette organisation en un interlocuteur unique était déjà opérationnelle depuis longtemps pour certains gros clients (77% du CA de Mondadori Publicité)... L'enjeu ? Permettre à Mondadori Publicité de s'appuyer à la fois sur le savoir-faire et l'expertise des journaliste du groupe (la "brand experience") et sur l'expertise sectorielle sur les enjeux clients (l'"activity experience") développée par la régie. Celle-ci devrait d'ailleurs "stabiliser" sa part de marché print en 2015, selon Valérie Camy, tandis que le CA digital devrait progresser de façon "spectaculaire" pour un CA global tout de même en baisse. Quoi qu'il en soit, "la prime sera donnée aux régies en réactivité", martèle-t-elle.

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