Perdriel souhaite un « droit de préemption réciproque »

Claude Perdriel affirme dans un entretien vendredi aux Echos qu'il "souhaite avoir un droit de préemption réciproque". Le fondateur du Nouvel Obs a annoncé mercredi que les propriétaires du Monde, Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, négociaient le rachat majoritaire de l'hebdomadaire. "Je souhaite avoir un  droit de préemption réciproque afin que je puisse racheter la part des repreneurs s'ils veulent vendre un jour", déclare Claude Perdriel. "Et je souhaite aussi de leur part un engagement de rester actionnaires majoritaires pendant une durée suffisante, soit entre six et dix ans", ajoute-t-il. "Ce que je recherchais, c'était un actionnaire qui assure la pérennité et la défense de  L'Observateur dans un contexte de crise de la presse qui peut poser des problèmes dans les années à venir", dit encore Claude Perdriel. Pour le patron du Nouvel Obs, "l'idée de revendre pour faire de l'argent avec ce journal qui, au fond, appartient aussi aux lecteurs et aux journalistes autant qu'à nous, était impensable". "C’est une œuvre à laquelle je crois, à laquelle j’ai voué ma vie, et beaucoup d’argent. Je serais beaucoup plus riche si je n’avais pas dirigé Le Nouvel Observateur !", assure-t-il.

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