Radio France : Mathieu Gallet blanchi

Tout ça pour ça… Publié hier, le rapport de l’inspection générale des Finances sur Radio France conclut que les dépenses liées au coût de la rénovation du bureau de Mathieu Gallet, de sa voiture et d’un conseiller en communication "ne présentent pas de caractère abusif". Selon le document, "aucune des dépenses examinées, du président ou d’un membre du Comex ne présente de caractère anormal ou disproportionné par leur nature ou leur montant". L’IGF profite de cette affaire pour formuler des recommandations, qui vont au-delà de Radio France, visant à renforcer le rôle du conseil d’administration en tant que "garant de la transparence" des dépenses du PDG. Concernant Denis Pingaud, le conseiller en communication de Mathieu Gallet recruté pour 90 000 euros annuels, selon le Canard enchaîné, ce contrat "de gré à gré" n’est "inhabituel pour Radio France, ni par son contenu ni par ses modalités de passation". "Je n’ai jamais douté des conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des finances. L’important, maintenant, c’est l’avenir du service public de la radio et sa nécessaire modernisation", a déclaré à l’AFP Mathieu Gallet. "Nous allons y travailler avec l’ensemble des salariés de Radio France qui sont, comme moi, particulièrement attachés à l’entreprise et à ses missions de service public", a-t-il ajouté. "On est ni déçu ni satisfait. On n’a jamais misé sur des manquements sur le train de vie de Mathieu Gallet à la tête de Radio France. Il n’aurait plus manqué que ça ! Ce qui pose problème c’est la gouvernance de Radio France. Aujourd’hui, manifestement, Mathieu Gallet n’a rien compris de ces 28 jours de conflit. C’est pour ça qu’il est mis sous tutelle et que cette médiation est extrêmement importante pour nous", a de son côté expliqué à l’AFP Jean-Paul Quennesson, délégué du syndicat SUD.

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