Roland Garros : c'est parti pour la course aux droits TV !

C'est un appel d'offres qui donnent quelques sueurs froides du côté de l'audiovisuel public. La Fédération française de tennis (FFT) vient en effet d'annoncer officiellement sa décision de mettre les droits audiovisuels du tournoi de Roland Garros en compétition pour les cinq prochaines éditions, de 2014 à 2018. Le détail du cahier des charges de l'appel d'offres pourra « être retiré à partir du 10 septembre (...) sur remise d’un engagement de confidentialité, signé par une personne dûment habilitée », indique la FFT. « Tout candidat intéressé, à l’exclusion des agences et/ou intermédiaires, devra au préalable contacter la FFT afin de récupérer l’engagement de confidentialité et de convenir d’un horaire pour le retrait du cahier des charges », précise la fédération.

Des candidats ?

Actuellement détenteur des droits, France Télévisions dépenserait entre 15 et 16 millions d'euros par an pour ces droits. Mais les difficultés financières auxquelles le groupe public est confrontées, lui permettront-elles de rivaliser avec d'autres concurrents ? M6, par la voix de son président du directoire Nicolas de Tavernost, avait fait part de son intérêt pour le dossier. Quant à BeIn Sport, on imagine mal la chaîne ne pas le regarder de très (très) près.

En mai dernier, la FFT avait indiqué qu'elle se montrait attachée « à l’accès du plus grand nombre aux images de Roland-Garros », tout en soulignant qu'elle se doit de « veiller à la juste valorisation des droits de l’événement ». Elle précisait alors qu'elle « retiendra, en toute indépendance et dans le plus grand respect des règles de concurrence auxquelles elle est tenue, la proposition la plus favorable aux intérêts du tennis français, de ses 8 000 clubs et de ses 1 100 000 licenciés ». Elle concluait : « ces droits, dans le système associatif qui régit la FFT, servent au développement sportif et territorial du tennis français, au financement d’infrastructures et d’emplois. Ils serviront aussi, dans les années qui viennent, à l’indispensable modernisation du stade Roland-Garros, que la FFT est contrainte de financer elle-même, en quasi-totalité ».

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