TF1 reconduit ses engagements dans la production audiovisuelle indépendante

Le groupe TF1 a annoncé vendredi le renforcement de ses engagements d'investissement dans la production audiovisuelle indépendante, dans le cadre d'un renouvellement de son partenariat avec les producteurs français. Dans un communiqué commun, il a indiqué avoir signé un nouvel accord avec les principales organisations de producteurs du pays (SATEV, SPECT, SPFA, SPI et USPA). Une annonce effectuée à l'occasion du 20ème festival de la fiction télé de La Rochelle, auquel participe ce vendredi le PDG du groupe TF1, Gilles Pélisson. Cet accord, qui prendra effet le 1er janvier 2019 pour une durée de 3 ans, renouvelle un partenariat conclu en mai 2016, via lequel TF1 s'était engagé à maintenir pendant 4 ans à 12,5% de son chiffre d'affaires net ses investissements dans la création d'"œuvres patrimoniales" (fictions, documentaires, dessins animés ou spectacles). Ce niveau est tout d'abord prolongé d'une année supplémentaire. Surtout, la répartition de cette manne est modifiée : TF1 s'était engagé en 2016 à l'allouer à 64% aux maisons de production indépendantes, et à 26% à ses propres filiales. Les 10% restants, dits "zone de souplesse", étaient destinée à une catégorie intermédiaire (des œuvres produites par des sociétés non contrôlées par TF1 mais sur lesquelles le groupe possédait des droits étendus). Dans le nouvel accord, ce "couloir" de 10% est supprimé, au profit d'une répartition de 70% pour les producteurs indépendants, et 30% pour les filiales de TF1. Une formule simplifiée qui va à la fois bénéficier aux producteurs externes, tout en permettant à TF1 de renforcer la production de ses filiales, comme la société Newen, dont il a pris le contrôle total en juin. Enfin, les organisations de producteurs se sont de leur côté engagées à soutenir différentes demandes de TF1 vis-à-vis des pouvoirs publics, notamment la levée de l'interdiction de la publicité télé pour les offres promotionnelles dans la distribution ; une lutte intensifiée contre le piratage ; ou encore une "harmonisation équitable du cadre fiscal, législatif et réglementaire" entre les plateformes comme Netflix et les acteurs nationaux.

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