L'Echo du Roussillon : un nouveau venu dans la PQR

L'Echo du Roussillon a fait son apparition ce jeudi à Perpignan et dans ses environs. Vendu 50 centimes d'euros, ce nouveau quotidien paraît six jour sur sept. « C'est un quotidien local très clairement mais (...) qui veut mettre en avant l'économie, l'idée (étant) de soutenir et de mettre en avant ce qui réussit plutôt que d'être systématiquement dans la dénonciation ou la critique", a expliqué à l'AFP celui qui l'a lancé, Pierre Ginabat, aujourd'hui directeur de la publication et de la rédaction. Le nouveau venu, imprimé à 10 000 exemplaires de l'autre côté de la frontière en Espagne et diffusé à Perpignan, dans la plaine du Roussillon et sur le littoral, a fait sa première une sur une interrogation: "Perpignan zone touristique ?", avec une photo de terrasses de cafés de Perpignan. L'Echo du Roussillon, publié en format tabloïd sur une trentaine de pages, ouvrira ainsi à l'avenir sur trois pages économiques et aura des pages d'informations locales, quelques pages d'informations sportives et générales faites avec les dépêches de l'AFP, et les classiques pages d'annonces, de programme télé, de jeux etc. Il sera un journal "plutôt urbain".

L'Echo du Roussillon sera rédigé par une douzaine de journalistes et la rédaction est située à Perpignan. Faire concurrence à l'Indépendant, le journal local, "c'est pas du tout le but", dit Pierre Ginabat, ancien directeur au journal l'Indépendant qu'il a quitté en 2012. Il veut faire à l'Echo du Roussillon "les choses justement que je n'ai pas pu faire à l'époque". M. Ginabat lance le quotidien avec une vingtaine de partenaires dont il ne souhaite pas dévoiler les identités mais qui ne sont, dit-il, ni des institutionnels, ni des partis, ni des fonds de pension.

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