Une nouvelle formule pour TV Magazine

TV Magazine, l'hebdo télé distribué avec 52  quotidiens régionaux et Le Figaro, soit 4,9 millions d'exemplaires par  semaine, lance ce week-end une nouvelle formule qui s'ouvre aux programmes à  la demande et en replay, a annoncé à l'AFP son directeur Philippe Laroque.  Cette nouvelle formule a pour objectif de "prendre en compte les nouveaux  modes de consommation de la télé", a-t-il déclaré. TV Magazine est fabriqué par le groupe Le Figaro, avec une rédaction d'une  quarantaine de personnes, qui le commercialise aux titres de la PQR. Les  recettes publicitaires sont partagées entre le groupe Le Figaro et les titresrégionaux. Outre une nouvelle maquette, davantage de photos et une pagination portée à88-92 pages au lieu de 76, TV Magazine proposera désormais une rubrique spéciale séries et une sélection de programmes à voir en replay, en vidéo à la  demande ou en vidéo sur abonnement, dans des offres comme celles de Netflix. L'hebdomadaire télé reflète aussi la montée en puissance de la télévision gratuite face aux chaînes payantes, dont l'offre décline, a souligné M. Laroque. Victimes de la concurrence des chaînes gratuites, plusieurs chaînespayantes ont en effet fermé l'an dernier, comme la chaîne dédiée à l'art de vivre Stylia (groupe TF1), la généraliste TF6, détenue par M6 et TF1, ainsi que Cuisine+, Maison+ et la chaîne de séries Jimmy (groupe Canal+). Dans ses grilles télé, TV Magazine détaille désormais une soixantaine de chaînes, en premier lieu les 26 chaînes de la TNT gratuites. Et depuis deux ans, reflet de la baisse de l'audience des chaînes payantes face au gratuit, l'hebdomadaire a aussi supprimé de ses pages une partie des chaînes de CanalSat, "les chaînes supplémentaires, qui sont hors du bouquet de base", a expliqué le directeur, qui scrute les audiences des petites chaînes pour déterminer celles qui restent ou non dans le magazine. En revanche, a-t-il noté, TV Magazine a maintenu la présentation des  grilles de Canal+ en 4ème place, parmi les chaînes nationales gratuites, en dépit de la baisse du nombre de ses abonnés.

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