Vivendi tourne la page Jean-Bernard Lévy

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Le PDG de Vivendi a démissionné hier. Le groupe Vivendi, pressé par les marchés de revoir en profondeur sa stratégie et son périmètre d'activités, a officialisé hier le départ de son patron Jean-Bernard Lévy, aux commandes depuis 2002. Son départ est expliqué sans ambages par l'existence d'une "divergence sur l'évolution stratégique du groupe", dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion du conseil de surveillance, réuni un peu plus tôt.

M. Lévy est remplacé par Jean-François Dubos, actuel secrétaire général du  groupe.  Les désaccords sont apparus au grand jour le week-end dernier à l'occasion d'un séminaire stratégique, à huis clos, des dirigeants du groupe, alors que le groupe, s'interroge sur une éventuelle  refonte de son. Aujourd'hui, Vivendi vaut moins en Bourse que la somme de ses composantes: les opérateurs SFR (France), Maroc Telecom et GVT (Brésil), Universal Music, Canal+ et Activision Blizzard. Avant l'apparition des premières rumeurs, le titre stagnait autour de 13 euros mais jeudi après-midi, l'annonce du départ précipité de son patron a réjoui la Bourse de Paris où le titre a terminé en tête de toutes les valeurs du CAC 40, avec un bond de 5,54% à 14,19 euros. Autre signe de la crise de leadership au sein de la multinationale, l'actuel numéro deux de Vodafone, Michel Combes, qui devait prendre ses fonctions de PDG de SFR en août ne viendra finalement pas. C'est finalement Stéphane Roussel, directeur des ressources humaines,  qui va prendre les fonctions laissées  vacantes de PDG du numéro deux français de la téléphonie mobile.

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