Batterie d'agences et campagne massive pour la Coopération Agricole

C'est tout un pool d'agence qui s'est attelé à la nouvelle campagne -d'envergure- de la Coopération agricole qui démarre ce soir en télévision, avec trois spots, et en presse quotidienne régionale et départementale. La stratégie et direction commerciale sont issues des cartons de Parties Prenantes; Service Plan gère la création ; c'est Fred Garson qui s'est attelé à la réalisation dans le cadre d'une production gérée par Trinity films. A l’antenne jusqu'au 20 décembre, cette élégante prise de parole interpelle décideurs, citoyens et consommateurs sur la place des 2 700 entreprises coopératives agricoles dans l’économie locale et leur rôle dans l’alimentation des Français. Les prints mettent en avant les trois filières agricoles et alimentaires animale, végétale et viticole associées à des bénéfices concrets pour le grand public.

Trois questions à Pascal Viné, délégué général de Coop de France

Vous lancez une nouvelle campagne publicitaire pour promouvoir la coopération agricole. Qu’en attendez-vous ?

Cela fait 2 ans qu’a été impulsée la campagne nationale de communication, financée de façon volontaire par 628 coopératives : un bel exemple de mutualisation. Grâce au premier film publicitaire de 2013, nous avons émergé médiatiquement et sommes désormais bien installés comme acteur majeur du débat public. Le mouvement coopératif agricole souffrait vraiment d’un profond déficit de notoriété et d’image en total décalage avec l’ampleur de ses réalités économiques, sociales et professionnelles. C’est la vocation de cette nouvelle campagne : avec ces trois nouveaux spots, nous rentrons dans la démonstration concrète de ce que nous sommes. C’est aussi une démonstration fondamentale pour raviver, développer, déploye les valeurs humaines, économiques ou encore territoriales que la coopération agricole peut revendiquer et est à même de prouver

La notion de « valeurs » surtout collectives a-t-elle encore un sens dans notre société très individualiste ?

Bien sûr. Sachons observer les mutations collectives positives de notre société. Par exemple l’économie collaborative qui explose avec internet. Elle refonde aussi le lien social entre particuliers dans la proximité. C ’est en ce sens que nos entreprises sont si modernes : leur fonctionnement démocratique, leur ancrage dans les territoires, leur caractère non délocalisable, tout cela forme un modèle basé sur l’humain et la proximité qui a du sens. Et cela n’empêche pas nos entreprises de faire leurs preuves malgré un contexte très concurrentiel, en termes de développement international, de R&D et d’innovation.

Une suite en communication ?

C’est indispensable. Je le répète, notre stratégie est celle de la preuve de nos différences et 3 ans ne sont pas suffisants pour l’exprimer. Le prochain cycle de communication va principalement interpeller les citoyens-consommateurs avec la question : « savez-vous ce qu’un produit alimentaire coopératif vous apporte de plus ? ». En termes de conditions de production mobilisées par les coopérateurs eux - mêmes, de chaîne alimentaire mais aussi de vie locale, d’emplois de proximité. La citoyenneté et le développement durable sont nos atouts distinctifs et nous allons les partager jusque dans les assiettes des Français

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