Jardiland fait du bien-être une philosophie, avec La Chose

Jardiland revient en force et en TV avec une nouvelle plateforme de communication entièrement pensée par La Chose. Qui s'assortit d'un soin beauté des points de vente. Trois questions à Thierry Sonalier, président, qui parle bien être du sol au plafond, en passant bien entendu par la pelouse.

Il y a un an, Jardiland menait une campagne "repositionnante" avec Rosapark. Aujourd'hui, vous prenez un nouveau virage avec La Chose. Quelles en sont les raisons?

Nous avions tout changé avec la "re-création" et, tout simplement, la "foule" n'était pas au rendez vous. Il y avait un problème d'identité, un écart de ciblage... Alors nous avons interrogé nos clients puis relancé une consultation d'agences. Ce qui est ressorti de notre enquête est un verbatim commun autour du bien-être, que ce soit concernant le jardin, l'animalerie et la déco. Cette notion centrale de détente, de plaisir, est la bonne réponse de La Chose. Mais attention, on ne crie pas Cocorico! on doit être humbles, à l'écoute, et on verra ce que nous dira le client cette fois-ci.

Comment traduire sans galvauder cette notion de bien-être?

Non, nous réinventons une vision du jardin, son rôle, et nous devenons un facilitateur de vie. Cette promesse s'incarne dans la nouvelle signature qui revisite une idée ancienne selon laquelle le bien-être est un art qui se cultive au quotidien. Oublions le jardin laborieux, nous proposons une multitude d’idées et de conseils pour cultiver son bien-être en toute simplicité : transformer un carré d’herbe en bulle d’air, un arbre en moment de détente, un chien en coach sportif, un conseil en inspiration. Cette nouvelle plateforme s’exprime sur tous les supports, des dépliants au CRM, en passant par la radio, la presse et la TV où déferlera une vague de bien-être avec trois spots publicitaires de La Chose réalisés par Stéphane Barbato (Bandits). Et ce que nous aimons, c'est que le sourire final du vendeur parle autant aux consommateurs qu'à nos collaborateurs.

Une nouvelle campagne qui accompagne aussi un nouveau concept de magasin?

Il faut être cohérent, le bien-être est aussi dans le magasin! Nous travaillons à l’évolution de notre image commerciale mais également sur nos formats. Tout le monde a planché autour du bien-être. La Chose a collaboré avec l’agence d’architecture commerciale Intangibles qui travaille à la reconceptualisation des magasins. Nous disposons de deux pilotes mais, comme pour la pub, nous mettons le tout entre les mains des clients puis nous mesurerons avant de déployer. Si tout va bien en 2016. Dans le même esprit de simplicité, WIP a travaillé au nouveau design commercial et à l’évolution du bloc marque et de la signature. Au final, tout est mis en œuvre pour rendre la marque plus attractive, plus généreuse et plus responsable.

La RSE aussi cheval de bataille?

Face au constat alarmant de disparition importante des abeilles qui jouent un rôle fondamental sur la pollinisation de nos végétaux, Jardiland s’engage aussi dans la préservation et le développement de celles-ci, et met en place des ruches dans ses magasins. La démarche est à la fois écologique, éthique et pédagogique. Notre ambition est de contribuer à la pollinisation de la flore locale, notamment en milieu urbain… mais aussi de sensibiliser le public au rôle et à l’intérêt des abeilles pour l’homme.

Jardiland en chiffres

Fondé en 1973, Jardiland est le spécialiste français de l’univers du Jardin et de l’Animal de compagnie, avec un réseau de 200 magasins. Le groupe emploie 3000 collaborateurs en direct (5000 avec les franchisés). L’enseigne Jardiland a réalisé un chiffre d’affaires de 744,7 millions d’euros en 2014. La société d’investissement L-Gam est son actionnaire depuis le 31 janvier 2014. Les trois métiers piliers de Jardiland se répartissent comme suit : 53% pour l’univers du jardin, 25% pour l’univers des animaux de compagnie et 22% pour l’art de vivre. La première mise en œuvre de ce changement était officialisée hier dans les magasins de Bonneuil-sur-Marne et de Bouguenais–Nantes retenus pour être les points de vente « pilote » de la mise en œuvre de ce nouveau concept. Une attention a été portée au visuel merchandising et chaque rayon a été dynamisé, comme « le Village des Rongeurs » à la fois espace d’animation ludique pour les clients, mobilier pratique et réglementaire pour les animaux et outil ergonomique pour le vendeur-expert.

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