On nous avait prédit la fin des temps

[ARTICLE SPONSORISE] Le petit monde de la communication et des médias a ses prophètes auto-proclamés. De curieux individus qui, à la manière de Philippulus le prophète dans Tintin, annoncent les pires des châtiments pour nous autres mortels.

Condamnés à vivre sous le règne cruel des réseaux sociaux qui ont imposé à tous le temps réel. Marques et médias ne sauraient faire face à cette information qui se propage au moment où elle se produit.

Angoissés par nos téléphones sur lesquels nous guettons nerveusement chaque notification jusqu’à percevoir des “vibrations fantômes”, trouble psychotique qui guetterait 90% d’entre nous. Ivres de contenus, matière première de notre nomadisme digital, qui s’invitent partout et ont envahi nos fils d’actus. L’avalanche des contenus a même introduit de nouveaux acronymes barbares : FOMSI (Fear of missing something important) ou FOBO (Fear of being offline), peur panique de passer à côté de moments importants, d’informations cruciales et... de sa vie.

Pourtant, la prophétie ne s’est pas réalisée. Alors que nous pensions succomber sous le poids des réseaux et devenir obèses d’informations, nos usages deviennent plus sélectifs. L’ère de l’instantanée (et de l’impatience) poussée par les usages sociaux et l’adblocking conduit es publics à être plus exigeants et à se détourner des contenus intrusifs. Les contenus doivent venir à eux et les convaincre en trois secondes. Cette “skimming culture”, culture de l’écrémage et du tri, oblige les acteurs de la communication à faire un choix.

D’un côté, nous pouvons continuer à bombarder de messages, à créer des pages dédiées et à recouvrir les écrans des internautes de bandeaux et d’habillages tapageurs pour être vus. C’est la pilule bleue, surement l’option la moins efficace et la plus chronophage.

Ou alors nous pouvons prendre la pilule rouge et nous intégrer dans cette culture et les nouveaux usages sociaux.

Prendre la pilule rouge, c’est utiliser les réseaux pour créer des histoires courtes qui font vivre les territoires de communication sur un temps long. Les marques peuvent aujourd’hui se faire une place dans la culture “social” et transformer leurs positionnements en lignes éditoriales.

Prendre la pilule rouge, c’est s’approprier une nouvelle grammaire créative, avec des formes courtes et visuelles de narration, entièrement basée sur la vidéo sociale et adaptable sur toutes les plateformes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que nous ne devons plus chercher le click, mais le moment d’attention. Le social redéfinit l’expérience et le live rendant ainsi la distinction monde réel et monde digital obsolète.

 Cette convergence entre les mondes permet aux médias sociaux de réinventer leur rôle et leur relation avec les annonceurs, mariant divertissement, formats innovants et créativité publicitaire. Le Graal pour les marques est alors de combiner logique verticale, un message est diffusé en masse à des consommateurs (au risque de se noyer en cours de route) à une logique horizontale pour entrer dans le quotidien d’une audience qualifiée. Si les marques sont déjà présentes en leur nom sur les réseaux, il s’agit aujourd’hui d’adopter une démarche alternative où elles s’intègrent directement dans la programmation éditoriale du média. Du «Social  Branding»qui implique de produire du contenu intéressant et utile pour se construire une pertinence culturelle.

 Une communication intégrée où les expertises issues des agences, dont le planning stratégique, participent à créer des identités de marque fortes, engageantes et surtout affinitaires. Des marques qui dépassent le cadre de leur produit pour devenir des sujets de conversation.

La pilule rouge, libre à vous de penser que c’est MinuteBuzz.

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